SFR n'est plus à vendre
La stratégie de Vivendi face à l'avenir de SFR semble avoir encore évolué. Alors que la multinationale opérait, en septembre, un recentrage sur les contenus (la musique avec Universal ; la télévision et le cinéma avec Canal Plus) aux dépens des activités télécoms (vente de Maroc Telecom avant la fin de l'année) et jeux (cession d'Activision Blizzard), SFR pourrait rester dans le giron de Vivendi. Le groupe avait pourtant, en septembre, envisagé une introduction en bourse de l'opérateur comme levier de sortie.
Retrouver la valorisation de 2011
Le revirement vient de Jean-René Fourtou, président du conseil de surveillance de Vivendi depuis 2005. Dans un entretien au Monde publié le 4 octobre, le décisionnaire annonce que ledit projet de scission pourrait finalement impliquer une séparation des filiales médias, SFR restant adossé au groupe avec ses 20,7 millions de clients mobiles et ses 5,1 millions d'abonnés au haut débit fixe, rapporte ITespresso.fr.
«?Je parie qu'avant trois ans, nous retrouverons la valorisation qui était en vigueur en 2011, lors du rachat des 44% des SFR détenus par Vodafone?», déclare Jean-René Fourtou. Et en profiter pour mieux revendre l'opérateur à ce moment là ?
Tirer parti du réseau
Les 2,8 milliards de revenus bruts prévisionnels devraient permettre d'éponger une partie de la dette du groupe, tout comme les cessions de Maroc Telecom et d'Activision Blizzard.
De plus, SFR pourrait, à l'avenir, s'appuyer sur son réseau national pour augmenter sa valeur. Dans un contexte qui «?pousse à la mutualisation des infrastructures [.], il pourrait, à terme, ne plus y avoir que deux réseaux en France?», analyse Jean-René Fourtou. Orange et.
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