Satya Nadella et Bill Gates bloquent le rachat de Slack
Dans le monde des outils de collaboration, il y a les historiques comme Skype ou Cisco et les jeunes pousses qui montent comme Slack. Cette messagerie instantanée est devenue le centre d'intérêt des financiers. La semaine dernière, la plateforme était sur le point de réaliser un tour de table de 150 millions de dollars, selon le Wall Street Journal.
Il faut dire que la société a des arguments de croissance non négligeable. Elle a plus que quadruplé sa base d'utilisateurs actifs sur l'année passée. En effet, en seulement une année, cette base d'utilisateurs quotidiens est passée à 2,3 millions (chiffre de février) contre un demi-million il y a un an. Le 28 mai dernier, Stewart Butterfield le CEO de Slask, expliquait à nos confrères de TechCrunch que « nous avons 300 millions de dollars à la banque et nous avons une croissance de 5 % par semaine depuis 70 semaines d'affilée. 98 % des gens qui ont payé pour Slack payent encore aujourd'hui ».
Une autre société s'intéresse à Slack : Microsoft. En intégrant très récemment la voix et la vidéo, Slack marche encore un peu plus sur les plates-bandes de Skype. Selon nos confrères de TechCrunch, Qi Lu, le vice-président exécutif en charge des applications et services aurait eu pour mission de négocier le rachat de Slack. Pour mener à bien son projet, il aurait proposé un chèque de 8 milliards de dollars, soit une grosse prime par rapport à la dernière valorisation de l'entreprise estimée à 2,8 milliards de dollars. Une facture un peu salée au goût de Satya Nadella et Bill Gates. Le CEO et le fondateur de Microsoft n'ont pas donné suite à cette offre en estimant préférable d'améliorer les fonctionnalités de Skype.
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