Symantec se sépare de Huawei
Le torchon brûle entre Symantec et Huawei. Le Financial Times annonce que l'éditeur de logiciels de sécurité va revendre ses 49 % dans la joint venture co-créée en 2007 avec l'équipementier chinois. L'opération devrait rapporter 530 millions de dollars à Symantec qui avait investi 150 millions en 2008 dans l'aventure.
Une belle plus value en apparence minimisée par les pertes d'exploitation. Au final, il s'agirait d'une opération blanche pour l'éditeur américain, selon le quotidien économique. Néanmoins, l'expérience aurait donné à Symantec l'occasion d'enrichir sa connaissance en matière de réseaux de télécommunication dont les opérateurs pourraient représenter, à terme, un canal de vente, notamment pour les solutions de sécurité sur smartphones et appliances.
Les Etats-Unis ferment sa porte à Huawei
Si le mouvement est d'ordre financier (Symantec mettant en avant les besoins d'investissements supplémentaires pour maintenir l'activité de l'entreprise commune), la séparation se déroule sur fonds de tensions sino-américaines. D'abord en empêchant à Huawei l'accès au sol américain après le refus gouvernemental de permettre à l'équipementier d'acquérir des entreprises locales ces dernières années et, récemment, en intervenant pour empêcher la signature d'un contrat avec l'opérateur mobile local Sprint.
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Ensuite, la Chine est régulièrement pointée du doigt pour ses attaques informatiques, notamment révélées par Google en janvier 2010 et qui se sont multipliées depuis. Ces derniers mois, le service du contre-espionnage américain a accusé l'Empire du milieu de vol de secrets industriels et militaire, sans toutefois mettre directement en cause le gouvernement. Toujours selon le quotidien économique, Symantec lui même n'aurait pas été épargné par ces attaques venues d'Asie. De la à y voir un mouvement de représailles sous forme de repli.
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