Télégrammes : Alphabet, Gilles Thiebaut HPE, PSA Almotive
L'appel d'Alphabet. Alphabet ne partage pas l'analyse de la Commission européenne sur l'abus de position dominante de Google dont le moteur de recherche Google Shoping aurait fait perdre jusqu'à 90% d'audience à ses concurrents, selon Margrethe Vestager, commissaire européenne à la concurrence. Rappelons que la firme américaine a été reconnue coupable avec une sanction record de 2,4 milliards d'euros d'amende. En conséquence, Alphabet conteste la décision et vient de déposer un recourd en annulation devant la cour de justice de l'Union européenne. Avec ce recours, la firme californienne est temporairement dispensée de payer. Et de changer de méthodes le temps que la justice étudie l'affaire, ce qui pourrait se compter en années. D'ici là, d'autres condamnations pourraient tomber. Google est également poursuivi en Europe pour son OS mobile Android ainsi que pour la régie publicitaire AdSense. Toujours pour abus de position dominante.
Gilles Thiebaut, président de HPE France. HPE vient de confirmer la nomination de Gilles Thiebaut en tant que président de HPE France. Une fonction qu'il cumulera avec ses responsabilités de directeur général de l'entité française depuis le 1er novembre 2016. Dans les faits, Gilles Thiebaut avait comblé le vide laissé par le départ du précédent président, Gérald Karsenti, dès le mois d'août. Entré chez HP en 1997, Gilles Thiebaut y a fait quasiment toute sa carrière professionnelle. En une vingtaine d'années, il a occupé des postes à responsabilité dans la division entreprise et auprès du channel dans différentes fonctions commerciales et de management. Son nouveau poste l'implique comme responsable légal de Hewlett-Packard France et de Hewlett-Packard Centre de Compétences France, les deux entités d'HPE dans le pays. Il a également dans son périmètre de responsabilité les relations avec les syndicats et avec les représentants du personnel. Une lourde responsabilité à l'heure ou HPE met en oeuvre son plan Next de restructuration.
La voiture autonome de PSA passera par Almotive. Le groupe PSA Peugeot Citroën a conclu la semaine dernière un partenariat avec la start-up hongroise Almotive. Celle-ci apportera un logiciel de conduite autonome ainsi que des capteurs. Une version de test d ela C4 Picasso devrait être le premier véhicule à embarquer les technologies d'Almotive. L'entreprise hongroise succède à son homologue américaine NuTonomy avec laquelle PSA avait également signé un accord de partenariat en mai dernier pour les futurs modèles 3008. Le constructeur espère finaliser sa voiture autonome pour 2020 en niveau 3 (le conducteur doit rester vigilant pour intervenir si besoin) et en 2030 pour le niveau 5 (autonomie totale).
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