Télégrammes : Bill Gates, Donald Trump, Smartphones aux JO
Bill Gates parle chinois sur WeChat Le week-end dernier, Bill Gates a ouvert un compte sur WeChat, l'application chinoise de messagerie éditée par Tencent. L'ancien dirigeant de Microsoft s'y exprime en mandarin au début de sa vidéo annonçant simplement qu'il ouvre un compte sur la plate-forme de messagerie, laquelle permet également de tenir une sorte de blog. Bill Gates ne détaille pas ses intentions se contentant d'inviter le visiteur à suivre ses publications futures. Le retraité de Redmond avait, dès 2010, ouvert un compte sur le service de micro-bloging Weibo où il est désormais suivi par 3,2 millions de personnes (soit dix fois moins que sur Twitter). En s'inscrivant sur WeChat, Bill Gates devrait ainsi élargir son audience en Chine. Reste à savoir pour quoi faire.
Les sénateurs US craignent un piratage du smartphone Android de Donald Trump. Les sénateurs américains s'inquiètent, à juste titre, de la sécurité de la maison Blanche et donc de l'ensemble du pays. A cause du président des Etats-Unis en personne. Deux sénateurs ont écrit au ministère de la Défense pour faire part de leurs interrogations sur l'usage par Donald Trump d'un banal smartphone Android non sécurisé, avait révélé le New York Times. Autrement dit, un appareil qui pourrait être piraté pour espionner les communications du président et son entourage (enregistrement des sons, déclenchement de la caméra, surveillance des messages.). Les sénateurs veulent donc connaître la réalité des faits, à savoir si Donald Trump utilise, ou non, un appareil suffisamment sécurisé à la hauteur des enjeux de sa fonction présidentielle. Dans le cas contraire, ils souhaitent s'assurer des mesures que la Disa (l'agence du système d'information de la Défense) compte prendre pour assurer la sécurité des communications de Donald Trump. Le blocage de Twitter n'étant visiblement pas une option envisagée.
Les smartphones dans la course aux Jeux olympiques de Tokyo. Que faire des vieux smartphones?? Des médailles olympiques, répond la mairie de Tokyo (Tokyo Metropolitan Government). L'initiative vise à récupérer les quelques milligrammes de métaux précieux (or, argent, bronze) que renferment les circuits électroniques des téléphones mobiles et autres gadgets électroniques pour les transformer en symboles de récompense des athlètes pour les jeux de 2020. La municipalité espère récolter quelque 2 millions de mobiles, caméra, appareils photo, télécommandes, etc., qui serviront à fondre 5000 médailles environ. Selon elle, et malgré la petite quantité de métaux par produit, le principe de recyclage serait plus rentable qu'une production à partir de zéro. Et quand bien même, l'initiative ne pourra qu'encourager l'idée de limiter les déchets dans un monde qui en produit déjà trop. Il restera à voir si les Japonais s'y montreront sensibles. Quelque 2400 points de collecte seront ouverts à partir d'avril dans les boutiques de l'opérateur national NTT Docomo.
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