Télégrammes : Microsoft Cloudyn, Unilever IA, App économie
Microsoft a bien acquis Cloudyn. L'éditeur américain a confirmé l'acquisition de la start-up israélienne, spécialisée dans le monitoring Cloud. Une rumeur en avril évoquait l'intérêt de Microsoft prêt à proposer entre 50 et 70 millions de dollars pour s'emparer de la jeune pousse. Cloudyn est une start-up fondée en 2012 qui édite une plateforme SaaS capable d'automatiser le suivi des coûts des services Cloud en fournissant des outils analytiques et d'optimisation en temps réel. Parmi les concurrents de Cloudyn, on peut citer CloudCheckr, CloudHealth Technologies et RightScale. Avec cette acquisition, Microsoft va pouvoir intégrer dans Azure un tableau de bord à destination des responsables IT pour surveiller la façon dont les services sont utilisés, mais aussi afin de les optimiser. Une tour de contrôle par ailleurs pour le Cloud hybride.
Unilever délègue à des IA certains recrutements. Le géant de la distribution Unilever s'est appuyé, selon le Wall Street Journal, sur des algorithmes pour recruter des profils juniors. L'objectif affiché est d'éviter le prisme biaisé de l'humain et d'augmenter la diversité dans les recrutements. Unilever s'est donc attaché les services de 2 sociétés, Pymetrics et HireVue. Les offres d'emplois ont été lancées sur les réseaux sociaux où les gens devaient répondre sans intégrer de CV. Après un premier écrémage, les candidats retenus ont joué pendant une vingtaine de minutes à des jeux basés sur la neuroscience (sur la plateforme Pymetrics), menant à une autre liste de profils retenus. Ces derniers sont alors invités à un entretien vidéo où HireVue se charge d'enregistrer les réponses et de les analyser. A la fin de la procédure, les heureux lauréats sont invités chez Unilever pour un dernier entretien avec un responsable. Sur la partie nord-américaine, le recrutement de gens issus de la diversité a fortement progressé et le délai de la procédure a diminué de 4 mois à 4 semaines en moyenne.
L'app économie multipliée par 5 en 5 ans L'économie des applications et sites mobiles se porte bien et va se porter de mieux en mieux. Elle devrait être multipliée par 5 entre 2016 et 2021 dans le monde pour passer de 1300 milliards de dollars à près de 6?350 milliards de chiffre d'affaires, prévoit App Annie. Le spécialiste de la mesure d'audience des apps justifie cette tendance à la fois par l'augmentation du nombre d'utilisateurs de smartphones sur la planète (près de 6,3 milliards dans 4 ans), particulièrement dans les régions en voie de développement, mais aussi par le temps passé sur les applications (de 1?600 milliards d'heures à 3?500) profitable à la généralisation des dépenses publicitaires intégrées et au m-commerce. La Chine concentrera l'essentiel de la croissance en passant de 785 milliards de dollars à près de 2?600 milliards. A côté, les États-Unis, pourtant deuxième marché pour les apps, font pale figure avec 820 milliards en 2021 contre 201 milliards l'an dernier.
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