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Un Américain adepte de la fraude au clic risque 5 ans de prison

Un internaute américain est soupçonné d'avoir trompé un site Web, qui récompensait ses abonnés complétant des enquêtes en ligne et cliquant sur des bannières publicitaires. Le tout grâce à la technique dite de « la fraude au clic »

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Un Américain adepte de la fraude au clic risque 5 ans de prison

Le procureur, Kevin Ryan, a déclaré à la presse que Allen Tam, un habitant de Daly City en Californie avait été arrêté jeudi 30 mars après une enquête difficile du FBI, le bureau fédéral des investigations.

Le terme de « fraude au clic » est un terme général, utilisé pour désigner une technique de fraude reposant sur le principe du « pay per click ». Cette pratique est relativement simple, puisqu'elle doit permettre à son auteur de générer des clics illégitimes sur des publicités en ligne afin de générer des revenus. Ce sujet est généralement à rapprocher des schémas publicitaires utilisés par les moteurs de recherche. Pour illustrer cette technique, prenons par exemple celui de Google, le service AdSence. Sur ce dernier des détenteurs peu scrupuleux de sites Internet essayent d'augmenter le nombre de clics de façon frauduleuse, pour que leurs honoraires payés par le géant de la recherche, Google, soient plus importants. L'affaire révélée par Out-law.com concerne la société Internet FreeRide, qui proposait différentes activités en ligne rémunérées, comme regarder des publicités, répondre à des enquêtes de consommation, ou bien encore participer à la recherche de produits en ligne. Or, selon l'accusation, Allen Tam, âgé de 32 ans, est soupçonné d'avoir obtenu le code source de l'ordinateur d'un de ses employés et de s'en être servi pour développer un robot générant automatiquement des clics et pouvant être utilisé directement sur le site. L'acte d'accusation précise qu'entre l'an 2000 et 2002, notre bidouilleur aurait utilisé le programme du robot pour générer et accumuler de façon frauduleuse des points FreeRide en simulant une forte activité sur le site. Il aurait ensuite estimé puis réutilisé ses points sur d'autres marchands en ligne comme Amazon.com. Si sa culpabilité est démontrée, Tam risque cinq années d'emprisonnement et une amende de 250.000 dollars.

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