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Naguib Sawiris envisage d'acquérir SFR

Homme d'affaires égyptien et 367e fortune mondiale, Naguib Sawiris envisage d'acquérir l'opérateur mobile français SFR dans le cadre d'une transaction valorisée entre 13 et 14 milliards d'euros.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Naguib Sawiris envisage d'acquérir SFR

SFR à vendre ? La rumeur enfle. Dans un entretien publié jeudi par le Financial Times, Naguib Sawiris, homme d'affaires égyptien, a indiqué envisager d'acquérir l'opérateur mobile français, filiale de Vivendi, dans le cadre d'une transaction qui pourrait être valorisée entre 13 et 14 milliards d'euros.

Acquérir SFR, une opération à haut risque ?

Naguib Sawiris, qui a dirigé jusqu'en 2011 l'opérateur mobile égyptien Orascom Telecom Holding (OTH), a toutefois précisé ne pas pouvoir financer seul une opération de cette importance.

« Nous regardons SFR à travers une de nos filiales [.] Le problème est que le montant est très élevé. (Vivendi) possède d'importants actifs, donc cela requiert un grand groupe », a-t-il expliqué au quotidien économique britannique.

Une source proche du dossier a, de son côté, indiqué au Financial Times que d'autres options sont envisagées, à savoir : la création d'une coentreprise ou bien une transaction effectuée en France où Vivendi a engagé des pourparlers concernant une potentielle fusion entre SFR et le câblo-opérateur Numéricable.

L'État français veille au grain

SFR n'est pas le seul opérateur qui intéresse Naguib Sawiris, sixième homme le plus riche du continent africain et 367e fortune mondiale selon le classement Forbes 2012. En effet, l'entrepreneur a récemment annoncé vouloir entrer dans le capital de Telecom Italia, qui lui-même envisage de racheter l'opérateur brésilien GVT, propriété de Vivendi.

Naguib Sawiris, 58 ans, est également conscient des réticences françaises.

Le mois dernier, Fleur Pellerin, ministre déléguée en charge des PME, de l'Innovation et de l'Économie numérique, a indiqué au Figaro que l'État français « reste très attentif à l'évolution du capital de SFR », « une entreprise sensible et stratégique pour la France ».

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