Nokia Siemens aurait fait une offre sur une partie de Nortel
Les rumeurs autour du démentèlement de Nortel se multiplient et se recoupent. Pour mémoire, l'équipementier télécoms canadien est placé depuis janvier dernier sous le régime des faillites (Chapter 11) après avoir accumulé des pertes abyssales. La loi américaine permet à Nortel d'éviter la liquidation mais impose une sévère restructuration qui implique une vente par appartements.
Selon le Wall Street Journal qui cite des sources proches du dossier, Nokia Siemens Networks aurait fait une offre le mois dernier afin de racheter certaines de ses divisions. Il s'agit notamment de la division de systèmes télécoms pour des bureaux et d'une unité de recherche et développement spécialisée dans les technologies sans-fil.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de Nortel a de nouveau indiqué ne pas commenter les « rumeurs ou spéculations ».
Une telle acquisition permettrait à Nokia Siemens Networks de renforcer ses positions sur le marché américain où Nortel est historiquement très présent puisqu'il est le premier équipementier téléphonique d'Amérique du Nord.
Début avril, l'agence Bloomberg indiquait qu'Avaya et Siemens Enterprise Communications s'intéresseraient de près aux réseaux d'entreprises de Nortel. Cette filiale serait valorisée autour des 500 millions de dollars.
En mars dernier, le Wall Street Journal évoquait déjà la cession des réseaux sans fil. Encore une fois, les noms d'Avaya, de Siemens mais aussi de Cisco étaient évoqués.
Enfin, rappelons qu'en février dernier, Radware a passé un accord avec l'équipementier canadien pour lui reprendre certains actifs dans le domaine de l'Application Delivery niveau 4-7 issus du rachat en 2000 d'Alteon WebSystems pour 18 millions de dollars. Les actifs achetés par Radware concernent les produits Nortel suivants : Application Accelerator 510 et 610 ainsi que Application Switch 3408E, 2424E, 2424 SSL E, 2216E et les gammes de produits 2208E.
Nortel a jusqu'au 1er mai pour présenter un plan de restructuration devant lui éviter un démantèlement complet.
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