« Tech.gouv » : 8 missions clés pour la DSI de l'État
Un an après la nomination de Nadi Bou Hanna aux commandes, la Direction interministérielle du numérique et du système d'information et de communication (Dinsic) a précisé la stratégie et la feuille de route de « Tech.gouv ». Le programme d'accélération de la numérisation du service public officialisé en avril dernier.
La feuille de route livrée mercredi porte sur la création et/ou le déploiement, sur la période 2019-2021, de 35 actions et projets qualifiés par Nadi Bou Hanna de « réalistes et utiles ». Des projets qui, selon le directeur interministériel du numérique, sont « en phase avec les attentes et les besoins des citoyens, des entreprises et des agents publics. »
Le plan d'action Tech.gouv, des méthodes de travail et de pilotage « agiles et ouvertes » et la mobilisation de « tous les talents », doivent permettre « de réussir ce programme et de replacer la France dans le peloton de tête des États numériques », a ajouté l'ingénieur.
Les projets répondent à 6 enjeux prioritaires de « simplification, inclusion, attractivité, maîtrise, économies et alliances ». L'ensemble est structuré autour de 8 missions clés.
Toutes sont orientées vers les usages et les expertises numériques.
Talents, données et infrastructures numériques
Les 8 missions du programme Tech.gouv sont les suivantes :
Pour les usages numériques :
1. Label > labelliser des solutions et outils numériques à l'usage des administations, via notamment une offre dédiée de service de labellisation à partir du 1er trimestre 2020.
2. IDnum > soutenir l'idenfication unifiée pour les services publics en ligne, dont le déploiement à grande échelle de FranceConnect prévu pour le second semestre 2019.
3. Data > accélérer la ciculation des données publiques, dont le déploiement à horizon 2021 d'une plateforme d'échange de données inter-administrations (Datapedia).
4. Infra > opérer des infrastructures et services numériques mutualisés, tels que la fourniture d'un cloud interne de l'État pour données et applications sensibles (finalisation prévue en 2019 et extension en 2020), et la résilience du réseau interministériel de l'État.
Pour les expertises :
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5. Pilot > soutenir le pilotage et la performance du SI de l'État, dont la mise en place d'une offre de conseil expérimentée cette année, avec une extension en 2020.
6. Talents > recruter les talents du numérique internes et externes aux administrations, à travers notamment la poursuite du programme « entrepreneurs d'intérêt général »
7. Fabrique > soutenir un écosystème d'innovation propice à la création de services publics numériques, via notamment la sélection de « startups d'État » et l'animation d'un réseau dédié d'incubateurs (second semestre 2019).
8 Transfo > accélérer la transformation numérique du service public soutenue par les ministères et leurs opérateurs, via la constitution d'une équipe interministérielle de conseil (en cours) ou encore l'optimisation de l'environnement numérique de travail des agents.
Pour Cédric O, sécrétaire d'État au numérique, « plus que le nombre de services disponibles en ligne, c'est la qualité des services aux usagers qui est au centre des préoccupations du gouvernement. » Un tel « virage technologique » doit permettre de « garantir le niveau actuel de service, mais aussi l'améliorer et le simplifier. »
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