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Etude Pure Storage: ces nuances d'adoption Cloud par les entreprises françaises

Publié par Christophe Lagane le | Mis à jour le

Selon une étude commandée par Pure Storage, 66% des entreprises française ont réduit leur usage du Cloud public ces derniers mois.

En lançant l'étude Evolution,  Pure Storage voulait « savoir comment se positionnent nos clients par rapport au Cloud », selon déclare Laurent Martini, Country Manager France du fournisseur de solutions de stockage Flash d'origine californienne. 

Enquête conséquente  puisqu'elle réunit les avis de plus de 9300 responsables informatiques d'entreprises de plus de 500 personnes en Europe (dont 500 entrevues en France) et aux Etats-Unis, et de 100 en Asie, dans 24 pays. Pour un résultat somme toute partagé.

D'abord, l'étude confirme ce qui sonne comme une évidence?: les solutions numériques sont aujourd'hui incontournables dans le fonctionnement des entreprises.

Elles génèrent, directement ou indirectement, 43% du chiffre d'affaires de l'activité en France (contre 50% en moyenne mondiale).

Conséquence, « les budgets IT ont tendance à augmenter car ils sont liés à la performance de l'organisation », affirme Gabriel Ferreira, Directeur technique chez Pure Storage France.

Un budget dont une part également grandissante est consacré au Cloud.

Le modèle cloud public est retenu par 50% des sondés pour sa disponibilités alors même que 69% des personnes interrogées considèrent aujourd'hui le stockage (local) comme un frein à la bonne exécution du traitement des données.

40% de croissance

« Les technologies traditionnelles de stockage sur disque ne répondent plus aux besoins des nouvelles applications IT que sont l'analytique, le machine learning, le deep learning, le big data », illustre Gabriel Ferreira.

D'où l'adoption massive des technologies Flash, plus performantes qui se reflètent dans la croissance de Pure Storage de 40% annuellement (« 100% en France en 2016 »).

Si, en France, le Cloud est considéré pour ses performances(44%) mais son potentiel de réduction des coûts (46% des sondés) et de réorganisation interne des équipes (42%), les entreprises hésitent encore à confier toutes leurs charges de travail dans les services issus des datacenters.

De fait, selon l'étude, 42% des applications des entreprises françaises tournent sur des infrastructures traditionnelles sur site. Contre 22% sur un Cloud public et 23% sur son pendant privé.

La sécurité, l'éternel frein du Cloud

L'étude révèle par ailleurs que la sécurité continue de constituer un des principaux freins à l'adoption du Cloud public. Elle reste le principal obstacle pour 32% des organisations sondées.

En France, 66% des personnes interrogées déclarent même avoir réduit leur usage du Cloud public au cours des 12 derniers mois pour ces questions de sécurité. Parmi celles-ci, 41% ont rapatrié leurs données sur site pour des questions de performances.

Paradoxalement, 57% des entreprises en France souhaitent augmenter leurs investissements dans le Cloud public au cours des 18 à 24 prochains mois.

Le Cloud privé (51%) et le Saas (43%) sont également regardés de près. Alors que seules 35% des sondées prévoient d'augmenter l'utilisation des infrastructures traditionnelles sur site.

Stockage sur site et dans le Cloud se complètent

Ce qui ouvre la porte à un stockage hybride, sur site et dans le Cloud. 68% des entreprises françaises considèrent d'ailleurs que le stockage dans le Cloud et son équivalent sur site devraient se compléter plutôt que s'opposer.

Dans tous les cas, les données restent le moteur de la transformation numérique des organisations. 66% vont même jusqu'à penser que la data devrait aujourd'hui figurer dans la liste des actifs au bilan comptable de l'entreprise.

Pourquoi pas. Mais à condition que cette donnée soit aussi protégée que valorisée par des traitements pertinents et performants.

Une offre technologique sans équivalent

C'est toute la raison d'être de Pure Storage, dont la création en Californie remonte à 2009.  Son chiffre d'affaires devrait atteindre le milliard de dollars  en 2017. L'équilibre financier est escomptée d'ici la fin de son quatrième trimestre fiscal (correspondant à fin janvier 2018).

« Une croissance exceptionnelle dans le monde de l'IT qui montre que notre modèle économique fonctionne », considère Laurent Martini.

Une croissance que le responsable France explique par l'offre technologique. « Pure Storage se bat avec une solution moderne face à des acteurs historiques qui remplacent le média disque par du Flash. »

« Aujourd'hui, nos solutions débrident les algorithmes de nos clients », ajoute Gabriel Ferreira qui évoque particulièrement Flash Blade, une solution taillée pour les besoins en calculs haute performances (HPC) fournis par les serveurs GPU de Nvidia, notamment.

Outre les performances autour de Flash Array, produit historique sous forme de baie pour les applications big data, base de données, etc., et Flash Stack, une solution convergée en partenariat avec Cisco (serveur UCS), les responsables France mettent en avant l'architecture technique qui offre une administration simplifiée (« l'automatisation a réduit 90% des tâches des administrateurs », selon Gabriel Ferreira), une installation rapide (30 minutes pour une baie) et des composants évolutifs remplaçables à chaud.

« C'est comme si un constructeur automobile pouvait changer le moteur, la boîte de vitesse ou les sièges d'un véhicule pendant qu'il roule », imagine Laurent Martini. « Il n'y a pas d'équivalent nous disent nos clients », assure Gabriel Ferreira. Du moins pas encore.

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