Télégrammes : Windows 10 primé, Angleterre Oracle, EFF Privacy Badger, Failles iOS
- Le menu Démarrer de Windows 10 a reçu l'ISDA 2015 Digital Design Award. Un comble quand on sait que Microsoft avait voulu le passer à la trappe avec Windows 8. Mais le rétropédalage a du bon et la firme de Redmond s'est creusé les méninges pour satisfaire les anciens et les modernes. L'Industrial Designers Society of America a donc récompensé ces efforts en expliquant qu' « avec le menu Démarrer de Windows 10, l'expérience de lancement et de bascule des applications sont unifiées en gardant l'héritage du PC et la modernité sur tablette et smartphone ». L'équipe primée se compose de Jaclyn Knapp, Callil Capuozzo, Jeremy Bowen and Holger Kuehnle.
- Le gouvernement anglais cherche des moyens pour réduire sa dépendance à Oracle. Selon nos confrères de The Register, le Cabinet Office aurait demandé aux administrations centrales de trouver des moyens pour « se débarrasser d'Oracle ». Le principal problème est le trop grand nombre de licences et pas seulement son coût. Le secteur public a dépensé 290 millions de livres en produits Oracle en 2013. Les DSI des administrations ont leur propre relation avec la firme de Redwood Shores, ce qui conduit à acheter de nouvelles licences, plutôt que de réutiliser celles qu'ils ont déjà.
- L'EFF (Electronic Frontier Fondation) vient de rendre disponible une version stable de son outil anti-tracking, Privacy Badger. L'add-on pour navigateur dont le code est basé sur celui de AdBlock Plus a été lancé l'année dernière et a été testé par plus de 250 000 personnes. Dans un communiqué de presse, Cooper Quintin, le responsable développeur de Privacy Badger explique dans un communiqué que la solution « va repérer la plupart des trackers qui vous suivent sans votre consentement et les bloquer ou filtrer les cookies qui font un sale boulot ». Privay Badger 1.0 est disponible sur Chrome et sur Firefox.
- 80 vulnérabilités trouvées dans iOS et seulement 10 touchant les terminaux Android depuis le début de l'année. Voici le constat de la société Secunia qui a donné ces chiffres à la Black Hat de Las Vegas. Mais, Kasper Lindgaard, directeur de recherche et de sécurité à Secunia prévient, « le fait de trouver moins de failles dans Android ne doit pas être interprété comme le fait qu'Android est plus sécurisé qu'iOS ». Pour lui, cette différence s'explique par le fait qu'Apple contrôle totalement son OS et des terminaux. Il peut donc découvrir et corriger plus rapidement les brèches que Google. La firme de Mountain View et Samsung vont s'atteler à ce problème en poussant des mises à jour de sécurité tous les mois.
Crédit Photo : Juefraphoto-Shutterstock
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