NetApp et Pure Storage ont appris à parler cloud
Publié par Clément Bohic le - mis à jour à
Entre NetApp et Pure Storage, à chacun ses indicateurs pour angler la communication financière sur les performances du cloud.
Portworx et OpenShift chez Pure Storage ; Azure et Spot chez NetApp. À chacun ses références pour évoquer la montée en puissance du cloud.
Les deux groupes américains ont présenté, ce 24 février, leurs résultats financiers. NetApp, pour le 3e trimestre de son exercice 2021 ; Pure Storage, pour le 4e.
Du côté de NetApp, le chiffre d'affaires s'établit à 1,47 milliard de dollars, en hausse annuelle de 5 %. La plus forte progression se fait sur le segment « maintenance logicielle » (+27 % de revenus, à 334 millions de dollars). C'est celui qui inclut l'activité cloud. Sa marge brute est sans égale : 93,1 % (non GAAP), contre 66,3 % pour l'ensemble du business (-0,5 point).
Autre métrique que NetApp met en avant : l'ARR (revenu annuel récurrent) du cloud public. À 237 millions de dollars, il croît de 10 % d'un trimestre à l'autre. et de 186 % sur un an. On soulignera toutefois qu'il s'agit d'une estimation. Basée en l'occurrence sur le renouvellement, aux mêmes conditions, des contrats expirant dans moins de 12 mois.
Cloud : nouveau modèle, nouvelles métriques
NetApp vise un ARR cloud d'un milliard de dollars pour son exercice fiscal 2025. Dans l'immédiat, il met en lumière une autre donnée : le taux net de rétention des services cloud. En valeur, il a plus que triplé sur un an.
Pure Storage différencie moins sensiblement le cloud dans la présentation de ses résultats. Son chiffre d'affaires est divisé entre produits (350 millions de dollars ; -7 %) et abonnements (+32 %, à 152 millions). Les taux de marge brute qu'ils dégagent sont comparables (67,9 % et 67,5 %).
L'acquisition de Portwork au trimestre précédent s'est traduite par une nette croissance des déploiements de la solution dans le cloud. En particulier à travers le partenariat avec IBM sur OpenShift. Il a contribué à la hausse de l'ARR des services sur abonnement, qui a dépassé les 500 millions de dollars (+32 %).
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