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Microsoft détaille le processeur holographique du casque HoloLens

Publié par David Feugey le | Mis à jour le

Le traitement des données issues des capteurs d'HoloLens est assuré par le HPU, ou Holographic Processing Unit. Un composant 200 fois plus rapide pour cette tâche qu'un CPU classique.

Les casques de réalité augmentée sont une alternative aux hologrammes 'à la Star Wars' (qui restent encore du domaine de la science-fiction). Microsoft s'est engouffré dans la brèche avec HoloLens.

Ces lunettes s'appuient sur un processeur Intel Atom proposant CPU et GPU. Il est assisté par un composant dédié, le HPU, pour Holographic Processing Unit. C'est ce dernier que détaille aujourd'hui Microsoft dans le cadre de la conférence Hot Chips de Cupertino (Californie).

Gravé en 28 nm par TSMC, le HPU comprend un DSP Tensilica de Cadence à 24 coeurs, auquel Microsoft a ajouté quelques instructions dédiées spécifiquement à HoloLens. Ce composant est épaulé par 8 Mo de SRAM et 1 Go de DDR3. Il est connecté au processeur principal via un port PCI Express.

200 fois plus rapide que l'Atom

Le HPU permet un traitement rapide du signal. Dans le contexte d'HoloLens, il se montre jusqu'à 200 fois plus performant que ne le serait le processeur Atom s'il se chargeait d'effectuer les mêmes calculs de façon logicielle. Notez que le HPU ne consomme que 10 W.

Ce composant spécialisé sera chargé d'agréger les différentes données issues des capteurs, afin de déterminer l'environnement de l'utilisateur. Une information clé sur laquelle se basera le CPU Atom pour y superposer des images virtuelles.

Les lunettes HoloLens sont actuellement accessibles outre-Atlantique dans une version dédiée aux développeurs, vendue la bagatelle de 3 000 dollars.

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