Oracle ne voit pas d'intérêts aux serveurs ARM
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
Faute d'intérêt applicatif et de marché clair, Oracle n'a pas l'intention de développer des serveurs ARM pourtant réputés pour leur basse consommation.
Oracle n'a pas l'intention de se lancer sur le marché des serveurs ARM, rapporte notre confrère TechWeekEurope.co.uk. Les solutions à base de processeurs ARM sont absentes de la roadmap de l'éditeur pour les prochaines années. Autrement dit, Larry Ellison ne suivra pas HP et Dell sur le terrain des architectures à basse consommation. Les deux constructeurs ont lancés les projets respectifs Moonshot et Copper. Nombre d'autres acteurs, comme Mitac, Boundary Devices ou encore AppliedMicro ont également emprunté la voie ARM.
La raison du désintérêt d'Oracle pour les solutions massivement parallèles à faible consommation ? Le manque de visibilité de ce marché a ce jour considéré comme une niche. Les architectures hyperscale apportées par les technologies ARM s'adressent plus à des serveurs dédiés à l'hébergement de sites web ou aux tâches répétitives pour des entreprises comme Google (lire Quand Google s'intéresse aux puces ARM ou Microsoft (Microsoft passe Bing par les ARM). Or, Oracle vend des systèmes aux puissantes capacités de calculs, voire dédiés aux traitements massif du Big Data (notamment à travers son offre Exalytics et autres Exadata pour le data wharehouse. Autrement dit, du matériel qui répond aux solutions logicielles middleware de l'éditeur.
X86 et Sparc
De plus, Oracle dispose de sa propre technologie processeurs avec l'architecture Sparc héritée du rachat de Sun Microsystems en 2009. « Nous sommes moins passionnés d'architecture en dehors de Sparc et Intel., déclare à nos confrères John Abel, directeur technique chez Oracle. L'importance c'est l'unité dans la pile, au-dessus et horizontalement à travers la pile. » En référence à la pile applicative, bien entendu. Autrement dit, à ce jour, point de salut pour les processeurs ARM au sein des applications Oracle.
Oracle n'en déclare pas moins travailler avec ARM. Notamment pour s'assurer du support de Java par l'architecture massivement parallèle. Les portes ne sont donc pas totalement fermées.
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