Circulaire Ayrault sur le logiciel libre : les réactions (2)
Suite à la sortie de la circulaire Ayrault sur le logiciel libre, nombre d'acteurs du secteur ont souhaité réagir : des SSII (Alter Way, Linagora et Smile), des entreprises (Dalibo et Red Hat) et une association, L'April.
Des réactions que vous pourrez retrouver ici. En voici de nouvelles, en provenance de l'Aful, de l'Adullact et - en page deux - de Mozilla.
Laurent Séguin, président de l'Aful
C'est une étape majeure dans la reconnaissance et dans l'appel à utiliser les logiciels libres dans les administrations et un encouragement pour les nombreux agents de l'État convaincus des bienfaits du logiciel libre pour leur institution.
Comme à son habitude, l'Aful reste disponible auprès des différents ministères s'ils ressentent le besoin de se faire soutenir par une structure telle que la nôtre.
L'Aful encourage aussi l'État à poursuivre cette politique à propos du logiciel libre vers les citoyens et vers des domaines qui sont tout autant concernés par l'approche bénéfique du logiciel libre.
Ainsi, les dossiers de la vente forcée, de l'éducation, des ouvres orphelines, des services en ligne déloyaux, des formats ouverts et de l'interopérabilité sont à envisager pour continuer le mouvement lancé par cette circulaire.
Communiqué Adullact
Nous avons une pensée pour tous ceux qui au sein de l'Administration ou de la représentation nationale ont ouvré sans se décourager pour convaincre que le logiciel libre, réalisé en vue de constituer un bien commun et non une rente, était un instrument privilégié pour le service public pour assurer la pérennité, la sécurité et l'interopérabilité des systèmes et des données.
La circulaire insiste bien sur l'importance de ne pas se contenter d'utiliser les logiciels libres, car ils reposent sur une communauté qui doit être active et contributive. D'autant qu'on ne peut utiliser que des logiciels libres qui existent.
Nous sommes très honorés qu'au point 3.3.1.6 « Un même besoin à traiter par de nombreux acteurs publics », l'Adullact soit citée en exemple pour avoir fédéré des développements pour des logiciels libres nouveaux afin d'utiliser au mieux l'argent public.
Nous formons le vou que l'Administration et les Collectivités Territoriales fassent converger leurs efforts d'utilisation raisonnée, de développement et de mutualisation en logiciels libres.
Lire aussi : Comment l'UE perçoit l'open source en France
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