Cegid publie des résultats dégradés en 2012
Le spécialiste français du logiciel de gestion d'entreprise Cegid a présenté mardi des résultats annuels dégradés.
Le groupe lyonnais affiche un résultat net de 12,6 millions d'euros sur l'exercice 2012, en repli de 22,2 % par rapport à l'exercice précédent. À 22,7 millions d'euros, le résultat opérationnel courant de l'entreprise est en retrait de 21,8 %, tandis que l'excédent brut d'exploitation (EBE) affiche un léger repli (-2,4 %) à 61,4 millions d'euros.
Des revenus en recul, malgré la croissance du SaaS
Le chiffre d'affaires (CA) de Cegid, 258,1 millions d'euros en 2012, a reculé de 2,2 % par rapport à l'exercice précédent, malgré la montée en puissance du logiciel à la demande (SaaS).
L'activité SaaS/On Demand a généré 26,9 millions d'euros de revenus en 2012 (10 % du CA total de Cegid), soit une croissance de 35,1 % par rapport à l'exercice précédent (+22,3 % au titre de l'exercice 2011).
Par ailleurs, le CA des activités stratégiques « édition » (166,2 millions d'euros, soit 64 % du CA total) a très légèrement augmenté (+0,6 %), alors que les revenus des activités non stratégiques « distribution et divers » (31,7 millions d'euros, soit 12 % du total du CA) sont restés stables.
En revanche, le chiffre d'affaires « licences » (32,9 millions d'euros) a perdu 15,6 % sur un an.
Cegid, qui n'a pas communiqué d'objectifs pour l'exercice en cours, propose au titre de 2012 un dividende stable à 1,05 euro par action, avec un rendement qui s'élèverait à 6,7 % sur la base du cours de l'action au 1er mars 2013.
Cegid affûte sa stratégie
Pour « mieux s'adapter à un environnement économique très défavorable » Cegid entend renforcer son approche spécialisée par métiers (profession comptable, TPE, grands groupes, commerces, services, secteur public, etc.) et domaines fonctionnels (RH, finance.).
Le groupe dirigé par Patrick Bertrand veut également développer sa présence à l'international dans le « retail ».
Enfin, Cegid cherche à se positionner comme « un éditeur de référence » pour les solutions SaaS/On Demand, en s'appuyant notamment sur son partenariat avec IBM, tout en maintenant l'équilibre entre les revenus récurrents issus du cloud et la vente de licences.
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