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Convention BEA : SOA en pratique, entre partenaires, ...concurrents

Lors de la convention BEAworld à la Défense, ces 13 et 14 octobre, une vingtaine de partenaires et/ou concurrents, étaient réunis autour de BEA pour présenter des solutions d'intégration ou d'optimisation des traitements de données autour de l'architecture SOA. Concrètement?

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Convention BEA : SOA en pratique, entre partenaires, ...concurrents

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Comment concilier la mise en place de l'architecture « idéale » (orientée service ou SOA) et des objectifs de retour sur investissements rapide?« , interroge Scort -un partenaire de BEA, français. Sa réponse tient, partiellement, dans la proposition de son nouveau module « Call-out ». Ce logiciel, sous licence, permet à des applications sur mainframe d' »appeler » des services Java / J2EE. « C'est une demande importante actuellement« , nous explique un dirigeant de cette petite société de la région parisienne éditrice de modules intégrateurs pour sites centraux (du type JCA). « Car beaucoup d'applications stratégiques, en évoluant, sont « migrées » vers du J2EE. Nous assurons la conversion, c'est à dire que nous traduisons en « appels » de services Web les requêtes qui sont lancées en « buffer » local depuis des écrans de mainframes« . L'avantage pratique ? Cette solution permet de migrer progressivement « tout en conservant la collaboration des deux mondes. » Voilà un exemple concret de contribution constatée sur BEAworld. Nous sommes là à l'intersection entre des ordinateurs centraux (IBM sous CICS ou en transactionnel IMS, ou sous Gco7 de Bull, ou OS/400 ou Unisys UTS ou systèmes Unix) et des serveurs d'intégration J2EE, s'appuyant sur des portails Servlets JSP ou des services Web EJB. Scort n'est pas très connu, mais pas inconnu des grands intégrateurs comme ATOS ou Capgemini. C'est une des caractéristiques de cet univers: pour répondre aux besoins des grands comptes, c'est tout un réseau de partenaires qui s'active, parfois même s'ils sont, par ailleurs, concurrents. Cette souplesse fait sans doute partie de la philosophie de BEA, nouvellement refondée sous un slogan évoquant la « fluidité » (« Think liquid! »). Même état d'exprit chez iWay Sofware du groupe Information Builders, éditeur connu pour ses solutions de reporting ou 'Business intelligence' (en concurrence avec celles de Business Objects, Cognos ou Hyperion.) mais également éditeur, avec iWay, de modules d'intégration ou connecteurs logiciels (ex EDA). Là encore, l'évolution vers des architectures ouvertures est concrète. « Nous venons de développer un « framework » permettant la communication vers le nouvel environnement AquaLogic de BEA. Nous le proposions déjà pour WebLogic [BEA, également]. » Les partenaires ici s'appellent Atos, Unilog. Citons encore ILOG, éditeur spécialiste de la gestion des règles de métier (BRMS, business rules management system, un sous-ensemble du BPM, business performance management): avec BEA, ILOG a développé Ilog JRules, en s'appuyant sur les ressources Workshop Control de BEA. L'objectif, ici, est de « décorréler » règles ou principes des activités métiers (business) et traitement des processus. En pratique, cela permet, par exemple, chez un grand opérateur télécoms de valider un flux de 50.000 commandes par jour! Mentionnons encore Wily Technology, éditeur californien d'un gestionnaire des performances des applications -Intrascope. Sa version 6 supporte désormais WebLogic 9 de BEA, ce qui signifie qu'il rejoint le « club » BEA (Global management alliance). En parallèle, Wily Tech recompose ses accords de distribution (nouvelle classification de ses partenaires). BEA consolide ses acquisitions

BEA en profite pour rappeler quelques unes de ses orientations stratégiques, telles qu'elles apparaissent à travers ses récentes acquisitions (dont certaines sont en cours). - ConnectTera, spécialiste de l'étiquetage RFID, apporte à BEA des solutions logicielles liées au suivi des biens lors de leur transport, notamment. Un cas client: la Poste de Finlande qui déplore la perte régulières de ses mini-containers ou casiers -dont chacun coûte la bagatelle de 150 euros ; - M7, un expert en développements Open-source; - PlumTree, un spécialiste des « portails collaboratifs et transversaux » en environnement Java J2EE et Microsoft .Net. Ces derniers associent le collaboratif et le transactionnel via des plates-formes multiples, hétérogènes vers les serveurs d'application.

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