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Fake news et violence : Facebook passe à la vitesse supérieure

Facebook a détaillé ses mesures pour éviter que des vidéos violentes, comme celle de la tuerie de Christchurch, puissent être diffusées et partagées sur ses pages. 

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Fake news et violence : Facebook passe à la vitesse supérieure

Sous pression, Facebook a pris une première mesure pour éviter que des vidéos violentes, comme le massacre de Christchurch en Nouvelle-Zélande, soient diffusées et partagées en direct sur son réseau, puis partagées sur son réseau.

Ainsi, la plate-forme Facebook Live pourra désormais être suspendue pour ceux qui s'étaient déjà fait remarquer en publiant des images ou des vidéos qui enfreignent le règlement du réseau social. 

Sur le blog Facebook, le vice-président Guy Rosen explique ainsi que les personnes liées à des « organisations et individus dangereux » par le fait d'être membre d'une page ou d'avoir partagé une image ou un lien n'y auront plus accès pendant un laps de temps.

Par ailleurs, Facebook a annoncé qu'il allait investir plusieurs millions de dollars dans la lutte contre les fake news et notamment la mise en ligne de faux montages vidéo ou photo.

Pour cela, les universités de Maryland, Cornell et Berkeley vont travailler sur la mise en place de nouveaux outils et algorithmes pour détecter les médias manipulés dans les images, la vidéo et l'audio.

La difficulté ? Etre capable de faire la distinction entre des mises en ligne involontaires de faux médias et la manipulation intentionnelle de vidéos et photos par des groupes.

Fin mars, Facebook avait déjà annoncé quelques mesures pour lutter contre les propos  des suprémacistes blancs sur ses pages et sur Instagram.

« Au cours des trois derniers mois, nos conversations avec des membres de la société civile et des universitaires qui sont des experts en relations raciales dans le monde entier ont confirmé que le nationalisme et le séparatisme blancs ne peuvent être séparés de manière significative du suprémacisme blanc et des groupes haineux organisés", expliquait Facebook dans son communiqué.

Désormais, les utilisateurs qui recherchent du contenu sur ces thèmes sur les deux réseaux sociaux seront dirigés vers des sources qui aident les gens à se défaire de ces idéologies haineuses.

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