FinOps et conteneurs : plutôt showback ou chargeback ?
Une enquête auprès des communautés de la CNCF et de la FinOps Foundation met en lumière la diversité des outils et des stratégies exploités pour contrôler les coûts des conteneurs.
Orchestrateurs, registres, plug-in, moteurs serverless. Les offres des hyperscalers gagnent du terrain dans les environnements de conteneurs. Ce fut l'un des grands enseignements du dernier rapport annuel de Datadog.
Parmi ces offres, il y a les outils de contrôle des coûts. En tête de liste, AWS Cost Explorer. En tout cas si on se fie à un sondage que la CNCF et la FinOps Foundation ont réalisé en avril-mai auprès de leurs communautés.
Il y a aussi ceux qui déclarent que leur organisation n'utilise aucun de ces outils. Ils sont 43 sur 178 répondants, soit environ 24 %.
Chez ceux qui en utilisent effectivement, on fonctionne essentiellement sur des estimations mensuelles (44 % de l'échantillon global). Ils sont 13 % à avoir développé le showback (capacité à fournir une visibilité aux métiers). Et 14 %, le chargeback (facturation des métiers).
Pour allouer les coûts, on se sert en priorité des espaces de noms (40 %) et des étiquettes (25 %). Dans la majorité des cas (81 %), le compute représente le premier poste de dépense. Suivent la mémoire (9 %) et le stockage (6 %).
Avec l'outillage et les stratégies en place, plus de la moitié des organisations englobées dans le sondage parviennent à estimer leurs coûts avec une marge d'erreur de 10 %.
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Pour plus de deux tiers (68 %) des organisations en question, la facture conteneurs est en augmentation (hausse sur 12 mois). Les montants déboursés sur l'échantillon se répartissent comme suit.
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