Google et Samsung croient plus que jamais en Chrome OS
Google vient de lever le voile sur toute une série de nouveautés pour Chrome OS, son système d'exploitation centré sur le web, dédié à certaines machines desktop (Chromebox) ou mobiles (Chromebook).
« Officialiser » est un terme plus exact que « dévoiler », ces avancées ayant été précédemment mises à la disposition du public dans les versions de test de Chrome OS.
Un bureau enfin convainquant
L'interface utilisateur et le gestionnaire de fenêtres de l'OS ont été entièrement refondus : manipulation avancée des fenêtres, similaire à celles des systèmes d'exploitation classiques ; barre des tâches comprenant la liste des fenêtres ouvertes, les applications préférées, le statut de l'ordinateur ; préférences améliorées.
L'OS supporte en standard certains formats de fichiers, qui seront affichés sans l'aide d'une application web tierce : documents bureautiques (doc, docx, xls, xlsx, ppt et pptx), images (bmp, gif, jpeg, png et webp), fichiers multimédias (mp4, m4v, m4a, oga, ogg, ogm, ogv, wav et webm), archives (rar, tar, tar.bz2, tar.gz et zip), et - bien sûr - les documents HTML, texte et PDF.
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Tout l'écosystème Google
Chrome OS s'appuie massivement sur les Google Apps : Gmail, Docs, Reader, etc. Dans ce domaine, l'apparition de solutions comme Google Drive est une véritable bénédiction pour les utilisateurs. Concernant le multimédia, l'accès à Google Play permet à la firme de proposer un large catalogue de vidéos, musiques et livres (vidéos uniquement en France).
D'autres offres sont bien évidemment accessibles, mais il est clair que Google joue ici la carte de l'intégration entre son système d'exploitation et sa gamme d'applications et de services web.
Un panel de technologies web
Centré sur le navigateur web Chrome (ici en version 19), Chrome OS propose un accès aux applications, extensions et thèmes du Chrome Web Store.
Chrome, devenu depuis peu le plus utilisé des navigateurs web, est rapide et implémente de nombreux pans de l'HTML5. Au menu, une gestion directe des flux multimédias, le support des WebSockets et de la 3D accélérée, la possibilité de faire fonctionner les applications web en mode déconnecté.
Là encore, Google met aussi en avant ses technologies : le format de compression vidéo VP8 et la technologie Native Client, un greffon open source permettant de faire fonctionner du code natif au sein du butineur.
Des machines plus puissantes
La nouvelle génération de PC Chrome OS, le portable 12,1 pouces Samsung Serie 5 550 (449 dollars HT, soit environ 432 euros TTC) et la Chromebox Samsung (329 dollars HT, soit environ 316 euros TTC), abandonne le processeur Intel Atom au profit d'un composant Intel Core de faible consommation, épaulé par 4 Go de mémoire vive. Résultat de ce changement, des performances multipliées pratiquement par trois.
L'autonomie du portable n'est pas exceptionnelle (6 heures), mais Samsung a eu le bon gout de le doter d'un port HDMI. La Chromebox voit encore plus grand, avec deux prises DisplayPort et une DVI. Enfin, Google a mis au point un Bios open source qui permet aux machines de démarrer en moins de sept secondes et de sortir de veille quasi instantanément.
Seul regret, ces PC ne sont pas encore disponibles en France (ceci pourrait prendre quelques semaines, explique Google). De plus, nous aurions aimé que Chrome OS puisse être installé sur une sélection de netbooks classiques. Peut-être faudra-t-il pour cela aller voir du côté de Chromium OS, le pendant open source de Chrome OS ?
Ci-après, une galerie des nouvelles machines Chrome OS de Samsung.
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