Intelligence artificielle : quelles compétences clés pour les entreprises ?
La demande de talents en intelligence artificielle (IA) progresse à grande vitesse en France. Des équipes sont constituées dans les grandes sociétés de conseil. Des entreprises que connait bien Pasc@line. L'association regroupant des établissements d'enseignement supérieur et des entreprises membres de Syntec Numérique et de CINOV-IT.
Dans une note, l'organisation fait le point des compétences les plus recherchées. Celles qui sont associées aux experts en intelligence artificielle, d'une part, et celles qui concernent des profils plus généralistes travaillant sur des projets d'IA, d'autre part.
Les profils généralistes (consultants métiers et fonctionnels) doivent avoir une connaissance « des cas d'usage et des concepts globaux » de l'intelligence artificielle, observe Pasc@line. Ils devraient également être formés dans les domaines suivants :
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- Logique ;
- Représentation des connaissances ;
- Statistiques et analyse de données ;
- Visualisation des données ;
- Prise de décision ;
- Apprentissage automatique (introduction) ;
- Data mining.
En plus de ces connaissances, les experts de l'IA auront obtenu une spécialisation. L'association Pasc@line liste les domaines suivants :
- Data science ;
- Robotique ;
- Web sémantique ;
- Informatique décisionnelle ;
- Machine et Deep Learning (techniques) ;
- Traitement du langage naturel ;
- Algorithmes évolutionnistes ;
- Statistiques et probabilités avancées ;
- Système d'aide à la décision ;
- Sciences cognitives.
Éthique et « soft skills »
À ces connaissances, l'association qui promeut formations et métiers du numérique juge nécessaire d'associer des compétences en sciences sociales (psychologie, linguistique.). L'ojectif étant de « mobiliser l'intelligence collective » et de constituer des équipes solides (ingénieurs, consultants, architectes solutions, développeurs.).
Enfin, au delà des savoirs et savoir-faire, les projets d'IA, comme d'autres projets de transformation numérique, nécessitent du savoir-être et des « soft skills » (capacités relationnelles, sens du leadership), insiste Pasc@line. Elle préconise, enfin, d'ouvrir la réflexion sur les problématiques éthiques et la responsabilité sociale des entreprises (RSE).
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