Libra : Facebook persiste et ouvre la voie aux chatbots
Facebook a acquis une start-up spécialisée dans les chatbots pour le service client et l'a repositionnée sur le projet Libra.
Libra, ce sera aussi un service client.
Facebook entérine cette promesse à travers l'acquisition d'un spécialiste du domaine : Servicefriend.
Cette start-up israélienne fournit des outils destinés à la mise en place de chatbots. Soutenue par Microsoft à ses débuts, elle a déjà travaillé avec Facebook.
Le réseau social n'a pas officialisé le rachat, mais de nombreux signaux pointent dans ce sens. Entre autres, le témoignage d'un investisseur de Servicefriend.
Une partie des effectifs de la start-up ont par ailleurs récemment modifié leur profil LinkedIn. À commencer par les cofondateurs Ido Arad et Shahar Ben Ami, tous deux désormais employés par Calibra.
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Calibra est le nom donné à l'association indépendante qui doit régir l'écosystème voué à se développer autour du Libra. Objectif : proposer « une devise et une structure financière mondiales [.] au service de milliards de personnes ».
Facebook n'entend pas concrétiser le projet avant 2020, mais il est déjà scruté de toutes parts.
Dans une déclaration commune du 13 septembre 2019, la France et l'Allemagne ont affirmé qu'en l'état, elles bloqueraient Libra. Raison avancée : trop peu de garanties dans de nombreux domaines, qu'il s'agisse de la sécurité du système financier, de la souveraineté monétaire, du blanchiment d'argent ou encore de la protection des données.
Les autorités britanniques dressent un constat similaire.
Facebook n'est pas épargné de l'autre côté de l'Atlantique. Régulièrement à l'agenda parlementaire depuis son officialisation, le Libra fera, ce 24 septembre, l'objet d'une audition à la Chambre des représentants.
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Photo d'illustration © Ars ElectronicaviaVisual Hunt / CC BY-NC-ND
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