L'informatique reste un moteur économique
La chambre professionnelle Syntec Numérique présente, en partenariat avec le cabinet de conseil stratégique BIPE, les chiffres clés du secteur français des services informatiques et logiciels, chiffres issus de la statistique publique.
Un salaire annuel brut moyen de 46.500 euros
Selon les données préliminaires présentées, le salaire annuel brut moyen de la filière, 46.500 euros, est plus élevé que la rémunération moyenne nationale (32.000 euros). Il faut dire que le secteur informatique emploie une majorité de cadres (67 % contre 15 % tous secteurs confondus) en CDI (à 93,4 % contre 86,6 % pour l'ensemble des salariés du privé).
En revanche, les femmes sont sous-représentées (27,4 %) dans un secteur qui emploie 60 % de collaborateurs âgés de 30 à 50 ans et 27,5 % de moins de 30 ans.
Plus largement, malgré l'éclatement de la bulle Internet au début des années 2000 et les répercussions de la crise économique, les effectifs du marché français des logiciels et services informatiques ont triplé en deux décennies.
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Le secteur emploie au niveau national 559.000 informaticiens, soit environ 2,9 % des salariés du privé en France. Parmi les salariés de la filière (logiciels et services IT), 73,4 % exercent un métier informatique.
Dans le domaine, les ingénieurs en informatique (BAC+5) sont en situation de quasi plein emploi, ce qui se traduit, selon les termes de Syntec Numérique, par « une pénurie » de ces profils pour les entreprises du secteur.
L'informatique est un levier de croissance
Le secteur représente un chiffre d'affaires global (sous-traitance incluse) de 62,9 milliards d'euros, représentant une valeur ajoutée de 31,9 milliards d'euros et un excédent brut d'exploitation de 4,8 milliards d'euros.
Par ailleurs, la production du produit « activités informatiques et services d'information » a connu une progression soutenue entre 1999 et 2010, avec un taux de croissance annuel moyen de 4 % en volume.
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Dans ce contexte, la valeur ajoutée de la branche informatique a augmenté trois fois plus vite que l'ensemble des branches sur la période. Quant aux investissements, ils sont plus dynamiques dans la filière (+4,33 % en moyenne annuelle depuis 1999) qu'ailleurs (+1,55 % pour l'ensemble des « produits »).
Rappelons que ces chiffres restent préliminaires. Syntec Numérique et le BIPE présenteront des chiffres réajustés courant 2013, afin de prendre en compte les informaticiens de la fonction publique ainsi que certains grands groupes, et non des moindres (Bull, Microsoft, Cisco, Google, etc.), non référencés dans ce périmètre.
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