Intel, Netflix et d'autres marques alertées par l'Icann
L'Icann (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) autorise depuis 2012 de nouveaux noms de domaine de premier niveau (New gTLD) - les « not-coms » - portant le nom de marques, d'entreprises, d'activités ou encore de villes (.paris depuis 2014.). Ce sont des alternatives aux extensions généralistes historiques (.com, .net, .edu, .org) et géographiques classiques (.fr, .de.).
Des centaines de marques, d'Intel à Netflix, ont payé les frais d'entrée (185 000 dollars) pour protéger leurs noms en ligne, mais certaines extensions restent inactives. Pour tenter d'y remédier, l'Icann a poussé les marques a signé un accord de registre contraignant. À l'heure actuelle, plus de 1230 nouvelles extensions seraient couvertes par ces accords, et 950 d'entre elles auraient été déléguées dans la zone racine. Mais les retardataires sont encore nombreux. Et l'Icann s'impatiente.
200 nouvelles extensions menacées
Dans un billet de blog du 21 avril, l'Icann rappelle que l'échéance fixée par contrat arrive à son terme d'ici l'été pour plus de 200 nouvelles extensions. « Le nouvel accord (New gTLD Registry Agreement) définit une période de 12 mois après l'exécution du contrat durant laquelle l'opérateur de registre doit déléguer son nom de domaine », souligne l'Icann. La plupart des entreprises concernées honorent cet engagement, mais certaines « ne le respectent pas », déplore le registre technique d'Internet.
Faute de respecter l'échéance fixée, insiste l'Icann, le contrat peut être résilié par ses soins. Des marques comme Comcast, Ericsson, HBO, Intel, Netflix, Nike, Target et UPS devront donc choisir entre : financer la gestion active de leurs nouvelles extensions ou les perdre dans les mois qui viennent.
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