La Corée du Nord accuse les États-Unis de cyberattaques
L'arroseur arrosé ? Après l'Iran et la Chine, la Corée du nord, régime dictatorial à parti unique, accuse à son tour les États-Unis de cyberattaques.
L'accès à plusieurs sites reconnus par le régime nord-coréen, dont ceux de l'agence de presse KCNA (Korean Central News Agency), du quotidien Rodong Sinmun et de la compagnie aérienne Air Koryo, aurait été grandement perturbé mercredi 13 et jeudi 14 mars, ont rapporté l'agence russe Itar-Tass et la chaîne sud-coréenne MBC.
Cyberattaques et guerre d'influence
L'agence nord-coréenne officielle KCNA a déclaré ce jour : « Des attaques intenses et persistantes de virus ont lieu chaque jour sur les serveurs Internet exploités par la République populaire démocratique de Corée (RPDC). »
La KCNA souligne, par ailleurs, que l'intensification des cyberattaques coïncide avec les manouvres militaires (« Key Resolve ») menées chaque année par la Corée du Sud et les États-Unis dans la péninsule coréenne pour faire face à une éventuelle invasion nord-coréenne.
« Ce n'est un secret pour personne que les États-Unis et le régime fantoche de Corée du Sud rassemblent massivement leurs cyber-forces pour intensifier leurs attaques subversives contre la RPDC », a insisté KCNA, avant d'alerter : « nous ne resterons jamais des spectateurs passifs face aux cyberattaques de l'ennemi [.] Les États-Unis et leurs alliés devraient être tenus entièrement responsables des conséquences. »
Les États-Unis sur la brèche
Plus tôt cette semaine, des responsables du renseignement américain ont déclaré que les cyberattaques et le cyberespionnage ont pour la première fois supplanté le terrorisme comme première menace majeure à laquelle sont confrontés les États-Unis.
Lesquels, sous la présidence de Barack Obama, cherchent à renforcer leur politique de cybersécurité à grand renfort d'opérations de communication.
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