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Le gouvernement s'inquiète des effets à long terme des ondes de radiofréquences

L'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) a rendu son rapport sur les ondes. Conséquence, le Gouvernement suivra les  points « à observer ». Rien de plus.

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Le gouvernement s'inquiète des effets à long terme des ondes de radiofréquences

Les experts des ondes se sont réunis en fin de semaine pour déterminer des effets sur la santé des portables, du WiFi ainsi que des antennes-relais. Malgré un entassement des études sur le sujet ainsi que l'énoncé de seuils de tolérance parfois différents, l' Afsset a rendu son rapport.

Les conclusions du rapport estiment que : « les données issues de la recherche expérimentale disponibles n'indiquent pas d'effets sanitaires à court terme ni à long terme de l'exposition aux radiofréquences». Traduction, la nocivité des ondes des réseaux mobiles n'est pas encore prouvée.

Le rapport explique néanmoins que les recherches devraient être poursuivies. L'Afsset, qui regroupe les analyses de 3.500 études scientifiques publiées ces dernières années recommandent cependant de réduire les expositions aux ondes.

C'est dans le but d'assurer ce suivi que Roselyne Bachelot (ministre de la Santé et des Sports), Nathalie Kosciusko-Morizet (Economie numérique) et Chantal Jouanno (Ecologie) ont, pour leur part, choisi de poursuivre leurs dix orientations sur les radiofréquences lancées lors du Grenelles des ondes en mai dernier en instaurant, ce vendredi matin, le comité de suivi «Grenelle des radiofréquences». Le comité sera présidé par le professeur Jean-François Girard, président de l'Institut de recherche pour le développement (IRD), et réunira les acteurs concernés.

Le trio reprennent les conclusions du rapport de l'Afsset qui préconise l'utilisation de téléphones à faible débit d'absorption spécifique (DAS, qui mesure le niveau de radiofréquences émis) et une meilleure information du public. Sur les antennes-relais , l'agence demande un « plan de surveillance », une cartographie des zones présentant les intensités les plus fortes. En ce sens, elle milite pour une réduction des niveaux d'exposition dans ces zones, ainsi que la mutualisation des émetteurs entre les opérateurs.

Toujours est-il que la plupart des rapports scientifiques tendent à démontrer que les ondes sont sources de maux tels que le stress, la destruction de cellules ou encore des troubles du sommeil. De là à approuver un lien de cause à effet directe, il reste encore plusieurs pas.

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