Lobbying : pourquoi Google change de stratégie
Après l'Europe, qui lui a déjà infligé trois amendes de plusieurs milliards d'euros, Google sera bientôt face à la justice américaine qui mène une enquête antitrust sur les pratiques de la filiale d'Alphabet.
Pour le géant de Mountain View, c'est le signe que sa stratégie en matière de lobbying a échoué.
Le Wall Street Journal rapporte que la firme s'est séparée de six cabinets de consulting, qui facturaient leurs prestations pour 10 millions de dollars par an. Soit la moitié de l'enveloppe globale que Google consacre à ses activités de relations publiques.
Désormais, c'est Karan Bhatia, ancien de General Electric, qui pilote cette réorganisation et les relations avec le gouvernement.
Elle concerne évidemment les Etats-Unis, mais elle est aussi mondiale puisque Google est aussi dans le collimateur de la justice en Australie ou à Singapour.
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Nommé vice-président en charge des relations avec le gouvernement, il a mis en place des «centres d'excellence», chacun axé sur une problématique comme les règles de confidentialité sur les données personnelles, et le droit de la concurrence.
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