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Merril Lynch est disculpé de deux déroutes boursières

Les investisseurs victimes de la bulle Internet n'ont pas eu gain de cause. La banque conseil n'est pas tenue pour responsable de ses notations parfois optimistes.

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Merril Lynch est disculpé de deux déroutes boursières

Un juge fédéral américain a débouté un groupe de plaignants -des investisseurs- qui voulaient rendre Merrill Lynch responsable de la déconfiture de leurs placements dans deux jeunes sociétés cotées en Bourse: Real Media et Interliant.

Le verdict a surpris: non pas que les observateurs à Wall Street attendaient une mise au pilori. Mais de là, à être totalement blanchi. Il est vrai que le juge fédéral de New York, Milton Pollack ne manque pas d'arguments: il n'a pas voulu donner raison à des

investisseurs spéculateurs qui savaient qu'il y avait un risque dans leurs investissements. Car ils ne sont pas les seuls à avoir vu s'écrouler les cours des actions des valeurs « high tech » en raison de l'implosion de la bulle Internet.

Les plaignants n'ont donc pas réussi à rendre Merrill Lynch responsable de leur mésaventure en Bourse: ils avaient beaucoup investi dans Rich Media et Interliant. Or, le cours de leur action a chuté dramatiquement et se trouve à 10% de leur espérance.

Soulagement dans les officines de Wall Street

Pour les sociétés de conseil en placement, à Wall Street, c'est un grand ouf! de soulagement. Car si le jugement avait été favorable aux investisseurs spéculateurs, c'est une longue liste de 'brokers', de conseillers - acheteurs qui auraient été visés.

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