Microsoft x OpenAI : pas de prise de contrôle selon l'UE
Après avoir mené son enquête, la Commission européenne considère qu’il n’y a pas de prise de contrôle de Microsoft sur OpenAI. En dépit de l’investissement de plusieurs milliards de $ et des accords technico/commerciaux conclus entre les deux sociétés.
L’investissement de 13 milliards $ de Microsoft dans OpenAI implique-t-il une prise de contrôle sur la pépite américaine de l’intelligence artificielle générative ?
En fin de semaine dernière, Margrethe Vestager, la commissaire en charge du Digital, a répondu : c’est non.
En janvier dernier, la Commission européenne avait lancé une enquête sur le sujet, en particulier pour étudier « certains des accords qui ont été conclus entre les grands acteurs du marché numérique et les développeurs et fournisseurs d’IA générative » et « l’impact de ces partenariats sur la dynamique du marché ».
📢 For now, we conclude that @Microsoft has not acquired control of @OpenAI under 🇪🇺 Merger Regulation.
We will keep monitoring the relationships between all key players in the AI sector, incl. Microsoft & OpenAI.
— Margrethe Vestager (@vestager) June 28, 2024
« Nous clôturons donc ce chapitre, mais l’histoire n’est pas terminée. Nous continuerons à surveiller les relations entre tous les acteurs clés de ce secteur en évolution rapide, notamment Microsoft et OpenAI. » a-t-elle indiqué le 28 juin à Bruxelles.
La pratique de » acquisition-embauche » sous surveillance
Margrethe Vestager a insisté sur le travail de ses services pour suivre les pratiques des grands acteurs de l’IA, citant notamment Google, Facebook et Tik Tok.
Un autre pratique est aussi dans le viseur de l’UE , celle appelée » acquisition-embauche « . Elle consiste à acheter une entreprise pour ses talents. Et de citer l’exemple de l’achat de la start-up britannique Inflection par Microsoft, en mars dernier.
Microsoft aurait payé à la société d’IA Inflection quelque 650 millions $ après avoir embauché les cofondateurs de cette start-up ainsi que la plupart de ses salariés.
« Nous veillerons à ce que ces pratiques n’échappent pas à nos règles de contrôle des fusions si elles conduisent essentiellement à une concentration. » indique Margrethe Vestager.
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