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Orange Cyberdéfense amène le smartphone Hoox d'Atos à l'Elysée

Concurrents dans la cybersécurité, Orange et Atos sont aussi partenaires. Le premier distribue le smartphone sécurisé Hoox du second. Et a déjà convaincu 400 utilisateurs à l'Elysée.

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Orange Cyberdéfense amène le smartphone Hoox d'Atos à l'Elysée

Le Hoox, terminal sécurisé de Bull récupéré par Atos à la faveur du rachat du fleuron de l'informatique à la française en 2014, est désormais distribué par Orange Cyberdéfense. Les deux sociétés, pourtant concurrentes dans les services de cybersécurité, ont officialisé leur union au Forum International de la Cybersécurité (FIC), qui se tenait en début de semaine à Lille. Avec dans la corbeille de mariage, un contrat avec un client au nom ronflant : l'Elysée. 400 terminaux Hoox, des smartphones Android bénéficiant d'une surcouche logicielle de sécurisation, ont été déployés auprès d'utilisateurs de la présidence de la République. « Il ne s'agit pas d'un remplacement des terminaux Teorem (le téléphone ultra-sécurisé fourni par Thales, habilité confidentiel défense, NDLR), mais d'un déploiement complémentaire », précise Michel Van den Berghe, le directeur d'Orange Cyberdéfense. Les 400 Hoox déployés sont voués aux échanges de type « diffusion restreinte », un niveau de classification de l'information moins exigeant.

1 500 euros pour un smartphone Hoox

A noter qu'Atos est sur le point de compléter sa gamme avec une application Hoox, permettant de sécuriser les conversations téléphoniques et les SMS. « C'est un prolongement logique pour construire une gamme, assure un porte-parole d'Atos. Le smartphone Hoox sécurise tant les terminaux que les communications, l'application se limitera à protéger ces dernières. » La société de services assure que les développements de cette apps sont aujourd'hui « bien avancés ». Orange Cyberdéfense espère d'ailleurs pouvoir commercialiser cette offre dès septembre prochain. La filiale de l'opérateur parle d'un tarif d'environ 1 500 euros par smartphone Hoox, mais n'a pas donné d'indication quant au prix de la future application.

Si Atos se refuse à donner des chiffres sur les ventes de son smartphone sécurisé, les besoins restent aujourd'hui limités aux dirigeants, notamment à des membres de comités de direction. « Nous estimons que les besoins en France se chiffrent à quelques milliers d'unités, précise Michel Van den Berghe. Pour Orange, le Hoox est une solution complémentaire venant s'intégrer à nos offres de flottes mobiles. » L'arrivée de l'application devrait permettre d'étendre un peu la population cible, notamment aux dirigeants ou commerciaux se déplaçant à l'étranger et ayant besoin de garanties quant à la confidentialité de leurs échanges.

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