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Patricia Dunn, ex présidente de HP, bénéficie d'un non-lieu

La justice de l'Etat de Californie a prononcé un non-lieu dans l'affaire d'espionnage interne où l'ex-présidente du conseil d'administration de Hewlett Packard était le principal accusé. Motif principal de la relaxe: elle est atteinte d'un cancer

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Patricia Dunn, ex présidente de HP, bénéficie d'un non-lieu

La justice californienne n'a pas souhaité rajouter d'huile sur le feu. Personne n'est tout à fait dupe. Mais des facteurs externes ont été pris en compte.

Patricia Dunn était accusée d'avoir utilisé les services de deux détectives qui s'étaient fait passer pour des journalistes afin de piéger un membre du conseil d'administration suspecté de fuites.

Les deux détectives privés, Ronald DeLia et Matthew DePante, ainsi qu'un troisième prévenu et ancien cadre dirigeant de HP, Kevin Hunsaker, ont également bénéficié d'un non-lieu, mais conditionné par une mise à l'épreuve et par l'exécution de travaux d'intérêt général.

Les peines encourues pouvaient aller jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 10.000 dollars d'amende.

L'avocat de Patricia Dunn s'est félicité que toutes les charges pesant contre sa cliente aient été levées. Mme Dunn souffre d'un cancer du sein.

Tous les acteurs de cette délicate affaire ont bien évidemment clamé leur innocence, et plaidé non coupable. Mais sa conclusion judiciaire laisse un goût amer. La presse américaine ne va d'ailleurs pas manquer de souligner le camouflet de la justice qui , en partie réfugié derrière la maladie de Mme Dunn pour justifier de sa décision.

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