Succession de Ballmer : Mullaly (Ford) dit non à Microsoft
Alan Mullaly, le Pdg de Ford, ne remplacera pas Steve Ballmer à la tête du premier éditeur mondial. « Je voudrais mettre fin aux spéculations car je n'ai pas d'autre plan que de continuer mon travail chez Ford », a expliqué ce dirigeant de 68 ans dans une interview à Associated Press. Ce qui signifie que Mullaly, vu par beaucoup comme un des favoris pour prendre la direction de Microsoft, ne quittera pas le constructeur automobile avant la fin de l'année 2014, l'échéance de son mandat actuel. Trop tard, en principe, pour remplacer Steve Ballmer, qui a prévu de se retirer au plus tard en août prochain. A moins que Microsoft n'échafaude une solution sur mesure, assorti d'une période de transition, pour attirer celui qui est, très tôt, apparu en tête de liste parmi les prétendants au poste.
Dans son interview à Associated Press, Alan Mullaly ne confirme pas, mais ne dément pas davantage, avoir eu des discussions avec le comité chargé de nommer le prochain PDG du premier éditeur mondial. Mais assure que les spéculations entourant son nom ont été source de perturbations chez Ford. Voici environ un mois, Bloomberg avait déjà fait état de la décision de Mullaly de se retirer de la course.
Les réels favoris sont en interne
Un autre des favoris semble aujourd'hui lui aussi hors course : Steve Mollenkopf, directeur général de Qualcomm, a en effet obtenu presto une promotion de son employeur. En mars, ce dirigeant deviendra PDG du spécialiste des semi-conducteurs. Ce qui a certainement étouffé dans l'ouf ses envies d'ailleurs.
Parmi les candidats encore en lice, et régulièrement cités par la presse américaine figurent quelques outsiders venant de l'extérieur de l'entreprise : Sheryl Sandberg (directrice générale de Facebook) et Jon Rubinstein (l'ex-Pdg de Palm). Mais les réels favoris semblent aujourd'hui venir du giron même de Microsoft. En effet, les noms de Tony Bates (ex-Skype, désormais en charge du business développement), Stephen Elop (l'ex-Nokia de retour au bercail à la faveur du rachat par Redmond de l'activité terminaux du Finlandais) et surtout Satya Nadella (en charge du Cloud) reviennent avec insistance depuis le début de la recherche du futur dirigeant d'un éditeur aujourd'hui confronté à la nécessité de transformer en profondeur le modèle qui a fait sa fortune. Les dernières rumeurs tablaient sur la nomination d'un nouveau dirigeant dès ce mois de janvier.
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