Nokia délocalise : 2.300 emplois à la trappe en Allemagne
Nokia a beau être le premier fabricant mondial de mobiles, et de loin, afficher des performances financières plus qu'honorables, il est comme beaucoup d'industriels, tenté par les délocalisations. D'ailleurs, le géant finlandais passe aux actes.
Le groupe annonce en effet la fermeture d'ici six mois de l'usine allemande de Bochum, ce qui pourrait entraîner la suppression de 2.300 emplois. Les activités de l'usine (fabrication de mobiles), située en Rhénanie-du-Nord-Westphalie (région de la Ruhr), pourraient être transférées en Roumanie. La logique est implacable : il s'agit de délocaliser vers d'autres sites plus compétitifs en termes de coûts, explique le groupe finlandais dans un communiqué.
Il s'agit également d'être présents dans les pays émergents qui aujourd'hui tirent la croissance de Nokia. Le fabricant compte déjà deux usines en Chine et deux usines en Inde.
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La production de Nokia en Europe sera désormais concentrée en Finlande, en Grande-Bretagne, en Roumanie et en Hongrie.
« En raison de changements du marché et d'exigences croissantes en termes de coûts, la production de téléphones portables en Allemagne a cessé d'être pertinente pour Nokia », a précisé Veli Sundbäck, vice-président exécutif de Nokia et président du directoire de Nokia GmbH, sa filiale allemande dans un communiqué
« La principale raison, c'est tout simplement le fait que Bochum n'est pas compétitive. L'Allemagne est chère, les coûts de production et les coûts salariaux sont élevés et à long terme, nous ne pouvons pas continuer avec cette usine », ajoute un porte-parole du groupe à Reuters.
Par ailleurs, l'unité de recherche et développement de logiciels d'adaptation dont le siège est à Bochum. devrait être cédée à Sasken Technologies.
Il s'agit du deuxième plan social d'envergure réalisé en Allemagne par Nokia. En avril 2007, la fusion de sa branche réseaux avec celle de Siemens avait provoqué la suppression de 3.000 postes.
Dans le même temps, Nokia annonce son intention de vendre son activité de téléphonie liée à l'automobile sans donner plus de détails.
Sprint-Nextel aussi Après avoir supprimé 5.000 emplois en 2007, l'opérateur américain Sprint-Nextel pourrait encore supprimer des milliers d'emplois cette année, selon le Wall Street Journal. Le groupe compte aujourd'hui 60.000 salariés.Affecté par la crise des 'subprimes', le numéro 3 américain des télécoms seraient par ailleurs de plus en plus distancé par ATT et Verizon. |
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