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Election présidentielle, quels CMS utilisés par les candidats à l'élection -

Utiliser son smartphone et le système de « tag » pour voter ? Telle est l'idée avancée par Mobiletag pour lutter contre l'abstentionnisme.

Publié par La rédaction le | Mis à jour le
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Election présidentielle, quels CMS utilisés par les candidats à l'élection -

En début de semaine, François Hollande considérait l'abstentionnisme comme l'un de ses principaux concurrents. A deux semaines du premier tour des élections présidendielles, rien ne démontre qu'il a tord puisqu'un Français sur quatre ne se déplacerait pas aux urnes selon un sondage BVA alors qu'ils sont 79 % à penser que le scrutin sera décisif pour l'avenir de la France.

Comment inciter ces abstentionnistes potentiels à changer d'avis? En leur permettant de voter depuis leur smartphone. C'est l'idée avancée par Mobiletag, société de services et solutions de gestion des « tag » (code barre, QRcode, NFC, jingle sonore.) et qui déclare avoir séduit près de 16 millions d'utilisateurs avec son application de lecture de tag pour mobile.

Pour s'en convaincre, Mobiletag a commandé une étude* auprès de GfK. Il en ressort que, selon les résultats présentés le 21 mars dernier, plus de 12 % des Français voteraient s'ils pouvaient voter d'un simple scan du tag de leur candidat avec leur smartphone. Ce qui ne veut pas dire cependant pas dire que les abstentionnistes s'abstiendraient moins.

Voter en scannant le code de son candidat

Mais selon Alexis Helcmanocki, président de Mobiletag, « le sondage GfK démontre que ce mode d'interaction répond également aux attentes des Français en politique. Pouvoir voter simplement en scannant le code de son candidat, avec son mobile, permet de regagner des abstentionnistes sur toutes les tranches d'âge, 18 à 49 ans, de manière importante et généralisée. Seuls les plus de 50 ans sont moins enclins à utiliser le service ».

Peut-être. Il n'en reste pas moins que le système ne pourrait être validé constitutionnellement puisqu'il ne garantit en l'état ni la confidentialité du vote (au risque, donc, de subir pressions et influences), ni même l'authenticité de l'électeur « électronique ». Quant au traitement des votes numériques, ils n'ont pas à ce jour convaincu les institutions face aux risques de manipulations des données par piratage. Rien ne vaut le bon vieux bulletin papier (qui n'élimine pas pour autant, il est vrai, les fraudes).

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