Choose France : quelles promesses pour l'alliance STMicro - GlobalFoundries ?
GlobalFoundries et STMicroElectronics vont construire une usine commune en France. Quelle forme est censé prendre ce projet à 5,7 milliards d'euros ?
GlobalFoundries et STMicroElectronics, têtes de pont du sommet Choose France ? L'événement, organisé ce 11 juillet à Versailles, s'est en tout cas ouvert sur l'annonce d'un partenariat entre les deux sociétés. L'État s'implique dans ce projet à 5,7 milliards d'euros qui vise à créer une usine de semi-conducteurs.
Lieu d'implantation de cette usine : Crolles (Isère). Elle jouxtera celle de STMicro, dans une logique d'économies d'échelle. Les puces qui en sortiront reposeront en particulier sur la technologie FD-SOI (silicium sur isolant totalement déserté). GlobalFoundries en exploite déjà une variante à Dresde (Allemagne), sous le nom FDX.
Objectif : que cette usine fonctionne à pleine puissance à partir de 2026. La capacité de production pourra alors atteindre 620 000 galettes de silicium (300 mm) par an (58 % pour GlobalFoundries ; 42 % pour STMicro).
STMicro, relais en Europe pour GlobalFoundries
Aides publiques incluses, GlobalFoundries estime que son capex net par wafer devrait baisser de 50 %. Une partie (20 %) sera financée par ses clients, sous la forme de prépaiements.
Du côté du Gouvernement, on se félicite d'une initiative qui « permettra de plus que doubler la capacité de production en France dans les technologies qui seront au coeur des besoins de nos industriels d'ici à 2030 ».
Cette même échéance figure dans le paquet législatif sur les semi-conducteurs qui se prépare au niveau de l'Union européenne. Plus précisément dans sa principale composante : le Chips Act. L'initiative « Chips for Europe » incarne l'axe stratégique de ce projet de règlement. Dotée d'un budget de 3,3 milliards d'euros, elle porte six grands objectifs dont :
- Renforcer la R&D
- Améliorer les capacités de conception, de fabrication et de commercialisation des puces...
- ... et augmenter substantiellement la production d'ici à 2030
Depuis 2012 la France déplore des fermetures, dont Freescale à Toulouse en 2012 et LFoundry à Rousset en 2014. Qui était le ministre de l'économie en 2014? Le même qui uberise la société actuellement, vous ne dites rien, ne faites rien, tout ceci c'est du vent.
- Le_petit_Robot 💪?🏴??? (@RNO7007) July 11, 2022
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Illustration principale © ALS
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