Lenovo veut boucler les rachats des serveurs IBM et Motorola en 2014
Lenovo est aujourd'hui le premier constructeur mondial de PC. Alors que tous les acteurs du secteur évoquent une crise, liée à l'émergence des smartphones et tablettes, le constructeur chinois affiche des taux de croissance à faire pâlir la concurrence (voir « Lenovo passe le cap des 10 milliards de dollars de chiffre d'affaires trimestriel »).
Et il entend bien ne pas en rester là. Dans le monde des serveurs, la firme a annoncé en début d'année le rachat de la branche serveurs x86 d'IBM pour 2,3 milliards de dollars (voir « Après les PC, Lenovo s'adjuge les serveurs x86 d'IBM »). De quoi booster ses gammes, et son portefeuille de clients, avec comme objectif évident de devenir le numéro un du secteur.
La firme a cassé une deuxième fois sa tirelire en janvier, afin de se payer Motorola Mobility (précédemment propriété de Google), pour un montant de 2,3 milliards de dollars (voir « Google vend Motorola Mobility à Lenovo pour 2,91 milliards de dollars »). Lenovo, devenu rapidement l'un des leaders du marché chinois des smartphones, entend bien ainsi assurer le succès de ses terminaux mobiles dans d'autres contrées.
Des rachats bouclés en 2014 ?
Le CEO de Lenovo, Yang Yuanqing, vient d'indiquer dans le cadre de l'assemblée générale annuelle de la firme qu'il espérait que ces acquisitions seront finalisées d'ici la fin de l'année.
Le deal Motorola Mobility devrait en toute logique passer sans problème. Chose d'autant plus vraie qu'une grande partie des brevets de la société reste dans le giron de Google.
Le rachat des serveurs x86 d'IBM pose pour sa part plus de soucis. Les serveurs sont en effet des éléments stratégiques, et IBM compte un grand nombre de services gouvernementaux parmi ses clients. Les États-Unis et la France s'inquiètent ainsi de la possible inclusion de 'silicium espion' au sein des machines de Lenovo.
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