Motorola Mobility veut faire passer Microsoft à la caisse
Microsoft a fait tourner à plein la machine à brevets pour taxer les constructeurs Android. Même Motorola Mobility, aujourd'hui filiale de Google, y a eu droit. La guerre couvait entre les grands acteurs américains, et elle prend aujourd'hui un tour inattendu.
En effet, c'est au tour de Motorola Mobility d'attaquer Microsoft pour violation de brevets. Sont concernées, les consoles de jeux Xbox et les tablettes Surface. En cause, des brevets portant sur des technologies de communication sans fil. Brevets qui font partie intégrante du portefeuille de Motorola Mobility, signale ITespresso.fr.
4 milliards de dollars par an ?
Le groupe Internet de Larry Page affirme que les ventes de ces produits Microsoft sont susceptibles de générer des revenus de 94 milliards de dollars à l'horizon 2017 et réclame en conséquence des compensations.
Une évaluation signée Michael Dansky, un expert de Motorola Mobility dont le témoignage est intervenu au dernier jour d'un procès qui oppose les deux groupes high-tech devant un tribunal fédéral de Seattle (États-Unis).
Reuters note que le périmètre de cette analyse reste flou. Les calculs se bornent-ils à l'intervalle 2012-2017 ou incluent-ils au contraire la période écoulée depuis le lancement commercial de la première console Xbox ?
Enfin, comment apprécier le montant des royalties ? Avant le rachat par Google, Motorola Mobility exigeait un versement de 4 milliards de dollars par an pour exploiter lesdits brevets. C'est de l'abus, considère Microsoft, qui se refuse à verser plus d'un milliard de dollars par an.
De façon assez ironique, Google dit quasiment la même chose de Microsoft concernant le montant des royalties demandées sur chaque terminal Android, n'hésitant pas à qualifier ce procédé « d'extorsion ».
Crédit photo : © Nomad_Soul - Shutterstock
Lire aussi : Huawei fera-t-il sans Windows pour ses PC IA ?
Voir aussi
Quiz Silicon.fr - 4 ans d'Android !
Sur le même thème
Voir tous les articles Business