Le Samsung Galaxy S8+ positif en sortie de prise en main
L'écran aux bords incurvés que Samsung a introduit avec le Galaxy S6 et qui permet à l'image de remplir la quasi-totalité de la surface du boîtier de bord à bord n'a pas qu'une fonction esthétique, aussi appréciable, ou pas, soit-elle; Il assure également une tenue en main agréable et efficace. C'est également le cas pour le Galaxy S8+ malgré une impressionnante diagonale de 6,2 pouces (près de 15,75 cm). Certes, sa largeur de 7,34 cm ne conviendra pas à toutes les mains. Et, avouons-le, sa taille nous a de prime abord impressionnés (surtout quand on utilise quotidiennement un 5,2 pouces). Mais très vite, nous nous y sommes habitués grâce à sa largeur somme toute inférieure à celle d'un iPhone 7 Plus (7,79 cm) et assez proche de celle d'un Huawei P10 (6,93 cm) malgré une plus grande épaisseur (pour 8,1 mm contre 7,3 mm et 6,98 mm respectivement) et avons largement apprécié la grande surface d'affichage de l'appareil.
L'écran Super Amoled, très lumineux et de belle facture, offre plusieurs résolutions : FHD+ (1480 x 720 ou 2220 x 1080 pixels) ou WQHD+ (2960 x 1440) pour 529 ppp de densité. Soit un rapport 18:9e (2,05) plus élevé que le classique 16/9e (1,77). De quoi afficher jusqu'à 25 raccourcis d'applications par bureau.
L'option «?Infinity Display?» permet alors de remplir la dalle même avec les vidéos qui ne sont pas taillées dans ce format. Mais au prix de la disparition de quelques lignes supérieures et inférieures de l'image, opération incontournable pour en conserver l'homothétie. En revanche, la fonction s'applique aussi sur les applications (toutes ne sont cependant pas compatibles), les navigateurs notamment, ce qui permet d'afficher un peu plus de contenu. Autre fonction appréciable, la possibilité d'afficher deux applications en même temps, voire d'en épingler certaines (comme Gmail, notamment). Pratique pour suivre ses tweets tout en consultant ses emails, par exemple.
Ergonomie renouvelée
La grande innovation du nouveau Galaxy se caractérise à nos yeux par la disparition du bouton physique au profit de sa version numérique et nous sommes les premiers à trouver que c'est une excellente idée. La face frontale du boîtier s'en retrouve d'autant plus épurée comme un monolithe et laisse, en apparence, une plus grande place à l'affichage. Du coup, le capteur d'empreintes digitale migre sur le dos de l'appareil juste à droite (à gauche quand on se tient face à l'écran) du capteur photo. Ce qui n'est pas forcément ce que Samsung a fait de plus pratique. En cherchant le capteur à l'aveugle, le doigt a tendance à s'attarder sur le module optique au risque de l'encrasser. Ce que ne manque d'ailleurs pas de faire remarquer l'application de prise de vue quand c'est effectivement le cas.
Le reste du design est à l'avenant. Les boutons de volume et d'appel de l'assistant Bixby (voire plus loin) sont accessibles sur le bord gauche de l'appareil. A droite, le bouton d'activation/sortie de veille et appel de la fonction photo (par un double appui). La carte SIM et le lecteur de micro SD (jusqu'à 256 Go) sur la tranche supérieure. Connecteurs USB-C et prise jack cohabitent avec l'unique haut parleur (au son relativement puissant et à la qualité des plus correcte) sur la tranche inférieure. Rien de particulier à signaler de ce côté là. Un cerclage de métal assure la liaison sans couture et toute en rondeur entre l'écran en verre et le dos en plastique durci et lisse. Globalement, nous trouvons le design du boîtier très réussi.
Livré avec Android « Nougat » 7.0, le S8+ (comme le S8 et son écran de 5,8 pouces) se caractérise par une nouvelle interface Experience 8.1. Laquelle a proposé une mise à jour dans la foulée de l'activation de l'appareil et la configuration du compte. Du coup, nous n'avons pas constaté de voile rouge (sauf à utiliser la fonction anti-fatigue visuelle qui réduit l'émission de lumière bleue), ni de redémarrage intempestif qui, selon certains retours, aurait marqué les débuts du terminal.
Deux modes veille
Au-delà du renouveau du design graphique par défaut (y compris dans un volet plus épuré de notification/accès aux raccourcis des paramètres), la nouvelle «?expérience?» se distingue notamment par deux modes de veille au choix. Avec le premier, classique, l'écran reste éteint et l'arrivée de notifications s'illustre par une alerte sonore, une vibration ou encore le clignotement, discret, de la diode de couleurs. L'autre mode, le «?Always On Display?», permet d'afficher en permanence l'heure (et d'autres informations au choix comme le calendrier ou des photos) et les notifications s'invitent sous forme de petits icônes sur lesquels il suffit de tapoter deux fois pour en ouvrir l'application correspondante (après déverrouillage du système évidemment).
Un onglet accessible sur la droite ouvre l'accès à des sous menu d'applications, de contacts, services, etc., préférés.
Autre innovation que nous avons appréciée?: l'accès au sous menu de l'ensemble des applications se fait par un glissement vertical du doigt sur une surface libre d'un des écrans du bureau et non plus par l'intermédiaire d'une icône dédiée. On gagne l'emplacement d'un bouton sur la barre du menu principal limité à 5 raccourcis (et configurable). La présence d'un onglet sur le bord droit ouvre par ailleurs des volets latéraux pour accéder directement à ses contacts, applications et autres services favoris. Enrichissable à l'infini, le volet latéral fait figure de sous menu personnalisé que l'on pourra au final trouver redondant. Bien évidemment, l'option est désactivable. On apprécie en revanche le menu contextuel qui apparaît à l'appuie long sur une icône pour désinstaller ou retirer du bureau l'application, parmi d'autres options (regrouper, information.).
Pour le reste, si la surcouche donne accès à un nombre toujours plus impressionnant d'options de personnalisation et de paramétrage dans lesquelles il ne faut pas avoir peur de se perdre avant d'en comprendre tous les rouages et intérêts, elle reste sobre et discrète. Au-delà de quelques applications maison (Samsung Health, Switch pour transférer des fichiers d'un autre terminal, ou le magasin d'Apps) et celles d'Android, le S8+ est livré uniquement avec les logiciels de Microsoft Office (Word, Excel, PowerPoint, Skype et OneDrive), ce qui évitera d'avoir à les télécharger. Leur usage étant conditionné par la possession d'un compte Office 365, on peut être amené à les désinstaller. Ce qui n'est pas proposé. Au mieux, on peut en désactiver l'usage. Des applications, parmi d'autres, qui se révèleront néanmoins particulièrement appréciables avec la Dex Station, le dock qui transforme les S8 en ordinateur de bureau (voir plus bas).
Un clavier inadapté
Puisqu'il faut bien trouver des peccadilles, on soulignera que le clavier Samsung n'est pas des plus ergonomiques pour la langue française alors qu'il n'offre pas les signes de ponctuation sur l'écran alphanumérique de base et qu'une légère latence sur les suggestions de mots ralentit la saisie. On lui préférera largement un autre clavier (celui de Google, SwiftKey ou autre).
Ajoutons également que l'ergonomie de l'application SMS/MMS est, à notre goût, perfectible. Il n'est ainsi pas possible de bloquer des messages SMS depuis une conversation. Il faut aller dans les paramètres et saisir le numéro manuellement. L'avantage est que l'on peut aussi bloquer les messages par un extrait de texte. D'autre part, à la réception d'un MMS "texte" (un SMS dépassant les 160 caractères), le système affiche le message de manière tronquée et nous invite à cliquer sur «?Plus?» pour avoir la suite. Pourquoi ne pas proposer directement l'intégralité du message?? Certes, un détail négligeable d'autant que les messages SMS cèdent toujours plus le pas aux applications de messageries Internet (du moins tant que le réseau assure le service des données).
Enfin, nous avons été confronté à un bug des plus bizarre et perturbant?: la perte d'une poignée de contacts parmi les dizaines enregistrés dans Google. C'est en voulant passer des appels que nous avons constaté cette disparition. Bizarrement, une modification (même minime) des profils des contacts concernés depuis le service web dédié de Google les faisaient revenir sur le téléphone. S'agit-il d'un bug de la surcouche de Samsung, d'Android ou d'une mauvaise manipulation de notre part (mais on voit mal laquelle)?? Difficile à dire. Le phénomène ne s'est produit qu'une fois.
Performances élevées
Les performances du S8+ nous ont donné entière satisfaction. Que ce soit à travers l'usage des applications les plus courantes (Gmail, réseau sociaux y compris le gourmand Linkedin, Youtube, Docs, Word.) ou jeux (Real Racing 3), la capture de photos/vidéo ou la connectivité avec une bascule fluide entre le wifi (802.11 n/ac) ou la 4G (en cat 16 à 3 porteuses qui se rapproche du théorique 1 Gbit/s). Le Bluetooth 5.0 permettra, lui, de brancher deux périphériques simultanément. Il faut dire qu'avec un processeur 8 coeurs ARMv8 64 bits cadencé entre 455 et 2158 MHz selon l'application de test Antutu (Samsung indique 2,3 GHz pour son Exynos 8895 gravé en 10 nm) épaulé de 4 Go de RAM (3,5 Go mesure Antutu), le S8+ en a sous le capot. Il arrive d'ailleurs troisième du classement Antutu (v. 6.0.1) avec un score global de 170835 derrière les iPhone 7 et 7 Plus.
Notons également que Antutu mesure moins de 54 Go de stockage flash sur les 64 Go annoncés par Samsung. Au-delà de la micro SD, on pourra s'appuyer sur les 15 Go d'espace de stockage que Samsung offre dans ses services Cloud. Autre marque de performance de l'appareil?: son redémarrage complet en une quinzaine de secondes (sauf après une mise à jour, un peu plus long). Appréciable même si le besoin de relancer le téléphone reste exceptionnel tant il n'a souffert d'aucune saturation système au cours de notre période de prise en main. Au besoin, on pourra se tourner vers les fonctions d'optimisation de performance en vidant mémoire, ou paramétrer un mode performances personnalisé (entre optimisé, jeux, divertissements et performances élevées) pour coller au mieux aux usages effectifs.
La batterie tient la route
Quel bonheur de ne pas avoir les yeux rivés sur le niveau de la batterie pour vérifier qu'on ne risque pas de tomber en carafe en cours de journée. Avec sa batterie de 3500 mAh, l'autonomie du S8+ nous a agréablement surpris. En utilisation modérée courante (réception d'alertes d'actualité, consultation des e-mail, tweets, messagerie, Maps.), l'appareil tient facilement 24 heures d'affilés. Chargé à 100% à 7h06, l'appareil affichait encore 24% le lendemain à 7h32. A 9h00, et 14%, le mode d'économie d'énergie Moyen (l'écran de veille s'éteint alors complètement, réduction fréquence du processeur mais les connexions mobile et Wifi sont conservées), nous a permis de poursuivre l'utilisation jusqu'à 15h11 alors qu'il restait 4%. A partir de ce moment, il n'a pas fallu 2h20 pour recharger la batterie à 100% (avec une utilisation très parcimonieuse pendant ce laps de temps).
Pilotage photo amélioré
Si le capteur photo est de même facture que celui du S7 avec ses 12 mégapixels en frontal, il s'enrichit d'un mode HDR «?multi-frame processor?» à trois captures simultanées pour optimiser couleurs et niveau de lumière. En sélectionnant du doigt le sujet pour la mise au point, l'interface de prise de vue s'avère simple et efficace. Elle offre différents modes, comme la macro (ou capture rapprochée) qui assure des arrières plans flous du plus bel effet. Le mode automatique répond, la plupart du temps, pleinement aux attentes. Et la barre de luminosité permet de corriger les manque d'éclairage en cas de fort contraste d'un simple glissé sur l'écran. Un mode «?pro?» permet d'affiner les options de mise au point, vitesse d'obturation, choix de sensibilité, balance des blancs, etc., pour des effets plus personnalisés.
A noter que les images peuvent également être enregistrés au format RAW, c'est-à-dire sans compression afin d'éviter les pertes d'informations pour les retoucher sous Photoshop (ou autre) ultérieurement. Les utilisateurs exigeants apprécieront. Tout comme le correcteur de forme pour éviter les distorsions dans l'image. Notons néanmoins que le zoom, par défaut numérique, pixelise fortement la finesse de l'image. Pour une photo de qualité, mieux vaut se rapprocher de son sujet, donc. A l'avant, le nouveau capteur de 8 mpx avec détection des visages et autofocus devrait garantir des selfies nets. Mais nous ne l'avons pas beaucoup testé.
La résolution de la capture vidéo monte, pour sa part, au 4K (ou UHD 3840×2160) comme il se doit pour des appareils de cette gamme mais sans les fonctions HDR, effets et suivi autofocus. Pour cela, il faut redescendre au format FHD (1920×1080).
Sécurité renforcée
La sécurité occupe une place importante au sein du S8+. D'abord dans ses nombreux modes de déverrouillage de l'appareil. Outre le classique schéma ou code PIN, le nouveau boîtier propose la reconnaissance faciale et des iris, ainsi que la lecture de l'empreinte digitale sur plusieurs doigts. Ce qui peut s'avérer pratique dans la mesure où aucune saisie n'est nécessaire (et donc aucun risque qu'un indiscret repère le tracé sur l'écran).
On l'a dit, la lecture digitale peut s'avérer problématique pour la propreté du capteur photo. De plus, elle nécessite de bien positionner le doigt dans l'axe du capteur de forme ovale. Ce qui n'est pas toujours simple quand on tient le téléphone à une main. Nous y avons renoncé plus d'une fois alors que le système ne reconnaissait pas notre empreinte. Dans tous les cas, la lecture de l'empreinte peut être cumulée avec le schéma, ainsi que la reconnaissance faciale ou de l'iris (ces deux derniers modes ne pouvant fonctionner simultanément pour cause d'usage de la caméra). Faciale ou de l'iris, la reconnaissance visuelle du propriétaire s'avère efficace la plupart du temps. Néanmoins, selon les conditions de luminosité ambiante, la reconnaissance faciale peine à s'activer et nécessite parfois le déverrouillage au schéma ou l'empreinte digitale. Rien de rédhibitoire cependant.
Le schéma de déverrouillage reste d'ailleurs parfois incontournable. Ainsi, quelques secondes après un redémarrage, le système demande le schéma de déverrouillage avant de lancer le chargement de l'OS. Qui ne s'ouvrira qu'après avoir entré le code pin de la SIM et de nouveau le schéma de déverrouillage.
Pour prévenir le risque que ces barrières soient néanmoins franchies par une personne malveillante, il conviendra de mettre les applications et données sensibles en sécurité. Le S8+ intègre le coffre fort de chiffrement Knox (version 2.8) dont l'usage fait appel à une nouvelle phase de déverrouillage et nécessite de recréer les modes reconnaissances biométriques empreintes, iris ou visage comme alternative au mot de passe. Le « Dossier sécurisé » Knox est complété par Samsung Pass pour gérer les connexions aux services web sécurisés. Enfin, l'ouverture d'un compte Samsung offrira aux particuliers une sorte de gestionnaire du terminal (MDM) pour bénéficier d'un service de localisation du téléphone en cas de perte ou vol depuis un navigateur web. Globalement, le S8+ dispose d'une offre de sécurité poussée pour les usages individuels qui se verront renforcés par des solutions MDM dans le cadre d'un usage en entreprise.
Bixby
Activable en glissant le doigt vers la gauche depuis l'écran d'accueil ou le bouton latéral sous celui du volume, Bixby est l'assistant intelligent que Samsung a introduit sur sa gamme S8. Pour l'heure, il ne présente pas un grand intérêt pour les utilisateurs français alors que la reconnaissance vocale de la langue de Molière n'est pas encore prise en charge (d'ailleurs, aucune fonction de saisie vocale n'était proposée). Pour l'heure, Bixby se résume à concentrer les notifications des principales applications courantes (Calendrier, Email, Linkedin, Twitter, Méteo) et des actualités. Ce que propose déjà peu ou prou Google Now.
Pour tenter de s'en distinguer, Bixby propose de la reconnaissance d'image dont l'analyse renvoie soit à d'autres images (uniquement référencées par Pinterest pour l'heure), soit vers un site de e-commerce (Amazon en l'occurrence). Des choix restreints qui limitent l'intérêt du service d'autant que la reconnaissance des contenus donne parfois des résultats décalés. La photo d'une prise multiple nous a ainsi proposé des casques, écouteurs ou manettes de jeux. Cela fonctionne beaucoup mieux avec les codes barres (des livres notamment) ou. des étiquettes de bouteilles de vin.
Dex Station
Parmi les accessoires proposés avec le S8+, le Dex Station est probablement le plus pertinent pour la productivité bureautique. Il s'agit d'un dock relié à un écran en HDMI (attention, câble non fourni), un clavier et une souris (en USB) pour transformer le terminal mobile en une véritable station de travail. Dès qu'on enfiche le smartphone sur la station, le système bascule en mode Dex pour s'afficher en plein écran. On retrouve alors une ergonomie similaire à celle d'une tablette ou à la Windows avec une barre des tâches et des raccourcis d'applications sur le bureau. Navigation web, édition, email, messagerie. tout ce que nous avons testé a fonctionné de manière parfaitement fluide dans l'ensemble dans des fenêtres au format bureau (seule la reconfiguration du clavier en Azerty s'est avérée nécessaire).
A commencer par l'offre Office de Microsoft parmi les 500 applications optimisées pour le Dex (App for Dex) disponibles sur le store de Samsung. Sauf certaines applications, comme Facebook ou Google Earth qui restent confinées à l'ergonomie de l'écran du smartphone où il faut alors naviguer par glissement des pages (ce qui fonctionne d'ailleurs parfaitement à la souris). Mais il est alors évidemment plus logique d'utiliser ces services en mode web. Les vidéos se sont affichées de manières fluides et le son est assuré directement par le S8+. Tout comme la connectivité en wifi ou mobile. Néanmoins, le port Ethernet du Dex permettra de profiter du réseau local filaire. Certes, nous n'avons pas testé l'usage de Dex de manière quotidienne. Mais, à première vue, la station permet au S8+ de s'inscrire comme une alternative crédible à un PC de bureau, ou même portable, pour qui souhaite unifier son environnement de travail et ses données dans un même terminal.
Conclusion
Globalement, le Galaxy S8+ remporte largement notre adhésion. La grande taille de son écran 18:9e offre un confort d'affichage très vite appréciable même si la tenue de l'appareil peut s'avérer délicate au départ. Elle est compensée par un design épuré dont les bords arrondis assurent une bonne prise en main. On regrettera toutefois l'emplacement du capteur d'empreintes qu'il faudrait éloigner de l'appareil photo. Ce dernier dispose d'une application de réglages simples pour assurer la mise au point sur le bon sujet et corriger rapidement les défauts de luminosité. Les performances du terminal sont à la hauteur des besoins, tout comme son autonomie. Le son est suffisamment clair pour assurer une conversation vocale de bonne qualité, ce qui est toujours appréciable en pleine rue quand on veut se passer des oreillettes.
Dans la boîte, en plus de l'alimentation et des écouteurs (AKG), on trouvera des adaptateurs USB/USB-C et micro-USB/USB-C bien pratiques pour assurer la transition d'un précédent terminal en micro USB. Certifié IP68, l'appareil est censé résister à la poussière et à l'eau. Mais pas aux chutes. En tout cas, le S8+ ne nous a pas explosé à la figure. A 909 euros TTC le prix affiché, c'est bien le moindre.
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