Informatique quantique : Honeywell persiste et signe
Honeywell ménage ses effets. En mars, le conglomérat industriel américain dévoilait ses intentions : livrer l'ordinateur quantique « le plus puissant du monde ». Trois mois plus tard, le groupe annonce la disponibilité commerciale de sa machine.
L'ordinateur promu a un volume quantique de 64 [puissance de calcul], soit « le double » de l'alternative que propose le secteur à ce jour, selon Honeywell. L'industriel dit s'être concentré sur le traitement de l'information à l'aide d'ions piégés (« trapped-ion qubits ») pour concevoir sa machine. De grands groupes expérimentent le système.
La banque d'affaires JPMorgan Chase en fait partie.
Honeywell et son écosystème
JPMorgan Chase a déjà eu « plusieurs heures d'accès » à la machine de Honeywell, a expliqué à ZDnet.com Tony Uttley, président de Honeywell Quantum Solutions.
La banque d'affaires elle-même témoigne, dans un document technique, de résultats expérimentaux obtenus par ce biais. Les deux groupes travaillent au développement d'algorithmes d'informatique quantique dédiés aux services financiers.
Par ailleurs, en partenariat avec Microsoft Azure Quantum, Honeywell dit pouvoir fournir à d'autres grands comptes, « dans les prochaines semaines », un accès à son ordinateur quantique à la fois directement via son interface et via le portail Azure Quantum.
Quant à l'avantage quantique revendiqué, il ne manquera pas de susciter la controverse. L'an dernier, lorsque Google a déclaré avoir atteint la « suprématie quantique » avec sa machine Sycamore utilisant un processeur à 53 qubits, IBM a contesté vivement.
Lire aussi : Pasqal livre un ordinateur quantique au CEA
(crédit photo © Shutterstock)
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