Digital workplace : quand le Cigref recommande les Chromebooks
Dans une note sur la digitalisation de l’environnement de travail des frontline workers, le Cigref met en avant les Chromebooks… entre autres options.
Équiper les frontline workers en Chromebooks ? Le Cigref met cette solution en avant.
Une récente note d’un de ses groupes de travail recommande plus précisément de « favoriser le déploiement d’un écosystème technologique unifié, type Chromebook ».
La remarque vaut pour les contextes industriels. Elle est censée répondre à un double enjeu : l’impératif de sécurisation vs le besoin d’accès à l’information. Ce en permettant à plusieurs opérateurs d’utiliser un seul device, dans une zone que l’entreprise aura déterminée.
Enedis a adopté cette approche pour ses techniciens d’intervention, mais avec des smartphones et des tablettes Android. En lien direct avec le SI industriel, elles sont sécurisées et fermées. Toutes les applications peuvent fonctionner hors ligne. Le résultat d’un chantier lancé en 2016 pour moderniser l’outil de travail, qui reposait alors sur des PDA durcis.
Les travailleurs industriels – ou de laboratoire – sont l’une des deux catégories de frontline workers sur lesquelles le Cigref a axé son raisonnement. L’autre catégorie, c’est celle des agents de terrain ou de service. Tandis que les premiers sont en prise avec des gestes techniques dans un environnement clos plus ou moins automatisé, les seconds sont davantage en mobilité, dans des contextes et des conditions d’intervention différents.
Une identité numérique pour chacun
Sur la partie sécurité, outre l’utilisation d’un même écosystème technologique, le groupe de travail conseille, entre autres, de :
– Systématiser le MFA lors de la connexion au réseau d’entreprise
– Sécuriser les équipements et applications grâce à la conteneurisation
– Permettre l’utilisation des applications hors ligne
– Proposer une identité numérique pour tous les utilisateurs et tous les systèmes
On fournira préférentiellement cette identité avec un accès simple (login/mot de passe). Il en va de « renforcer l’appartenance culturelle », nous explique-t-on. « L’organisation envoie le signal à l’opérateur qu’il n’est pas un utilisateur quelconque ou de passage, mais bien un membre à part entière de l’entreprise ».
Des questions restent en suspens, reconnaît le Cigref. En particulier, comment garantir un accès fluide au SI en toute sécurité pour les outils qui peuvent être prêtés aux prestataires ou aux sous-traitants ? On peut y ajouter la tendance des machines industrielles à devenir des objets connectés à part entière.
La note aborde aussi les aspects expérience utilisateur et formation. Sur le premier point, elle invite notamment à adapter l’ergonomie des appareils à l’environnement physique. Sur le second, elle donne l’exemple d’une organisation qui a créé des « communautés numériques » : ses frontline workers partagent leurs connaissances sur une plate-forme commune intégrée à leurs outils de travail.
Illustration © Rakchanok – Adobe Stock
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