GitLab chahuté pour son exploitation de la télémétrie
GitLab a renoncé à implémenter, tout du moins en l'état, un service de télémétrie sans opt-out qui aurait transmis des données d'utilisation à des tiers.
GitLab doit-il virer son DAF ?
La communauté en discute après les propos que l'intéressé a tenus sur le cas de la télémétrie.
Le sujet est sensible chez GitLab.
L'entreprise se livre de longue date à des collectes de données*, pour, officiellement, améliorer l'expérience utilisateur.
Mais sa dernière initiative, notifiée aux utilisateurs le 23 octobre, a suscité des remous.
Lire aussi : La XRD peut-elle remplacer les SIEM dans les SOC ?
Il était question d'implémenter un service de télémétrie qui allait, entre autres, transmettre des informations à des tiers. Le tout sans mécanisme d'opt-out.
GitLab assure avoir finalement fait machine arrière avant que la mise en place soit effective.
Tandis que le CEO a présenté des excuses, le DAF garde le silence.
« Ça devrait être obligatoire pour utiliser nos produits », avait-il expliqué voilà quelques semaines dans le cadre d'une discussion sur la télémétrie.
GitLab n'a pas abandonné l'idée de mettre en place un tel système. L'entreprise entend simplement « prendre [son] temps » pour « [mieux] faire les choses ».
En toile de fond, le manque affirmé de données d'utilisation, notamment sur les instances autogérées. Celles-ci fédèrent environ 5 millions d'utilisateurs actifs par mois, contre 750 000 pour GitLab.com.
Lire aussi : DevOps : le marché sous l'angle des plates-formes
* En négociant parfois des compromis. Par exemple placer une case à cocher dans le profil utilisateur (voir ci-dessous). ou compliquer la désactivation de la télémétrie.
Photo d'illustration ©
Sur le même thème
Voir tous les articles Workspace