HP décline ses stations de travail à la sauce Intel Xeon
Intel pour les processeurs Xeon, Nvidia au chapitre des cartes graphiques Quadro. et la silhouette proéminente d'un tout-en-un dénommé Z1 : HP joue d'une alliance des styles pour préparer la déferlante de ses nouvelles stations de travail professionnelles.
Passage de témoin généralisé dans l'ordre pourtant bien établi des stations de travail professionnelles HP Z. Après trois ans d'un galop d'essai convaincant au dire des intéressés, la rupture technologique prime, quand bien même deux concepts perdurent : ergonomie et évolutivité.
À l'appui du retour d'expérience des marchés verticaux que sont l'éducation, la création multimédia, la recherche, mais aussi les transports, la finance et les institutions politiques, Hewlett-Packard s'est fait fort de mettre au point des produits centrés utilisateur. C'est l'une des évolutions prônées depuis 2009, avec le concours du Model Shop, un atelier dédié à l'élaboration de prototypes en fonction des demandes client.
Pour offrir au catalogue Business une cure de jouvence, il convenait toutefois de miser sur la puissance de traitement, alors que 40 % des applications professionnelles seraient encore exécutées sur des postes de travail traditionnels (étude IDC). À cet égard s'est constituée une activité à part au sein de la division Personal Systems Group. Dans sa démarche, HP s'attache notamment le concours d'Intel, qui lui procure des processeurs Xeon ; Nvidia prend en charge la fourniture de cartes graphiques.
Plus on est de stations.
Au rang des derniers-nés, 5 stations de type desktop, qui ont presque intégralement éclipsé leur homologue mobile, qui devrait d'ailleurs tirer sa révérence au cours de l'été. L'humeur est résolument aux stations de travail sédentaires, mais d'autant plus performantes qu'elles embarquent ce qui se fait de mieux, dont des modules de DDR3-1600 ECC et une alimentation de catégorie 80+ Gold : 80 % de l'énergie tirée de la prise électrique est effectivement réutilisée, en conformité avec les exigences en la matière.
En entrée de gamme, le Z210 (format SFF ou mini-tour) s'adresse essentiellement à l'enseignement, avec son Xeon E3 quadricour et sa carte graphique Nvidia. Il est peu évolutif en comparaison aux Z420 et Z620, munis de processeurs E5 (de 4 à 8 cours, 10 à 20 Mo de cache, hyperthreading) et d'interfaces SATA commutables en SAS jusqu'à 15 000 tpm avec prise en charge du RAID 0, 1 et 10.
Et que dire de la référence, dénommée Z820 ? Inspirée du monde des serveurs, son architecture inclut une interface SATA à 6 Gbit/s pour autant de canaux ; la capacité maximale de stockage s'élève à 14 To et la mémoire vive est extensible à 512 Go. Ne fait guère défaut qu'un contrôleur Thunderbolt à l'absence d'autant plus remarquée qu'Antoine Magnan, chef de produit stations de travail et clients légers pour le compte de HP France, y entrevoit une nécessité technologique « très certainement corrigée avec l'arrivée de l'Ivy Bridge ».
Les monoblocs ont leur Z1
Vice-président de la business unit "commercial solutions", Jim Zafarana avait jubilé à l'heure d'en dévoiler la silhouette, en février dernier, à Las Vegas. La Z1, station de travail tout-en-un, se veut, sinon une réponse radicale, tout du moins une solution avérée à cette problématique de restriction d'espace à laquelle sont confrontées tant d'entreprises. Par la présente, HP souhaite atteindre un niveau d'intégration tel que l'utilisateur n'a plus sur son bureau qu'un élément monobloc. À la baguette, un écran IPS de 27 pouces habilité à restituer 1 milliard de couleurs avec des angles de vision de l'ordre de 178 degrés.
Couronnée d'un Intel Core i3 double cour cadencé à 3,3 GHz ou d'un Xeon E3 à quatre cours, la configuration se veut évolutive, aisément accessible aux services informatiques. C'est le concept du « sans outil », un mécanisme d'ouverture facile qui laisse augurer de nombreuses possibilités d'extension via 3 ports mini-PCIe et un slot MXM. La carte graphique Nvidia Quadro Q500M intégrée en standard est ainsi amovible. La station de travail Z1 investira les quelques enseignes partenaires à compter du mois de mai, pour 1699 euros HT, prix public conseillé.
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