La CIA investit dans le sans fil
Les agents de la CIA doivent pouvoir communiquer à tout moment, quels que soient les protocoles ou les fréquences disponibles. Pour cela, ils doivent emporter plusieurs terminaux mobiles afin de pouvoir s'adapter aux configurations réseaux des zones géographiques où ils opèrent. Or en la matière chaque pays peut exploiter des standards et des fréquences différentes !
La CIA a l'oeil sur Lime Microsystems
In-Q-Tel (IQT), la branche investissements de la CIA, a jeté son dévolu sur Lime Microsystems, une start-up britannique qui développe des composants pour la téléphonie et les réseaux sans fil. Les deux protagonistes ont signé un accord de partenariat de commercialisation et de développement technologiques.
IQT s'intéresse particulièrement à un composant de 9 millimètres sur 9 avec 116 broches qui supporte les émissions et les réceptions sur un très large choix de bandes de fréquences et sous de multiples standards. Les composants de Lime sont en particulier compatibles avec les protocoles 2G (CDMA), 3G (WCDMA/HSPA) et 4G (LTE et WiMAX), et peuvent être configurées pour 16 bandes passantes jusqu'à 28 mégahertz.
Repéré pour les systèmes d'urgence
Lime Microsystems avait déjà été repéré par des porteurs de projets de systèmes de communication d'urgence, par exemple pour rétablir un réseau de communication après une catastrophe, avec en particulier la capacité de maintenir ouverts les réseaux d'urgence.
Pour Robert Ames, senior vice-président de la division TIC de In-Q-Tel, l'objectif de l'investissement de la CIA est de disposer d'un unique produit pour couvrir les larges besoins de l'Agence, et de maintenir la couverture réseaux dans des zones ou des bâtiments où les réseaux mobiles sont surchargés et où une couverture étendue offre une ou plusieurs portes de communication.
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