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La visioconférence a le vent en poupe pour 2012

Au gré de la mobilité et du cloud, la visioconférence tend vers la maturité. IDC s'attend à ce que le marché en zone EMEA progresse de 18,5 % en valeur sur l'exercice 2012.

Publié par Clément Bohic le - mis à jour à
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La visioconférence a le vent en poupe pour 2012

En croissance, le marché de la visioconférence en zone EMEA devrait, au cours d'un exercice 2012 vraisemblablement marqué par l'émergence de la VaaS (Video as a Service), générer 782 millions d'euros, pour s'afficher en hausse de 18,5 % en valeur sur un an.

Les conclusions qu'IDC dresse en ce sens imposent la continuité vis-à-vis d'une année 2011 qui s'était soldée sur une progression similaire, de l'ordre de 20,5 %, à quelque 659 millions d'euros. Arrivée à maturité au dire des analystes, la visioconférence semble tendre vers un âge d'or acquis à l'émergence des technologies cloud et des solutions logicielles délivrées en mode SaaS (Software as a Service). En outre, l'aspect collaboratif revêt désormais toute son importance : le salarié n'est plus systématiquement seul devant son poste de travail.

Cloud et mobilité

S'il a longtemps été question de minimiser en première instance les coûts souvent jugés prohibitifs de l'infrastructure nécessaire à l'usage des communications unifiées, les entreprises tendent à s'intéresser davantage à la valeur ajoutée qu'induit le pilier applicatif. Il gravite dorénavant autour des équipements personnels et de salles de téléprésence un écosystème de composantes progressivement déportées à distance, à mesure que l'informatique s'empreint du cloud.

Au diapason des communications unifiées, s'établissent des ponts indifférenciés entre salariés et petits groupes collaboratifs, au niveau du desktop, mais aussi sur les plates-formes nomades (laptops, smartphones, tablettes, etc.), quelques-uns des principaux centres d'intérêt d'une année 2012 abordée sous la bannière de la mobilité et d'un recentrage sur l'utilisateur final avec en point de mire le télétravail.

Le gros de la demande émane des marchés verticaux que sont notamment la santé, l'industrie du bâtiment et la recherche. À eux seuls, les coûts d'acquisition de l'infrastructure (passerelles, serveurs, appliances) nécessaire aux entreprises devraient représenter plus du quart du marché en valeur. En 2011, ils se sont élevés à 171,7 millions d'euros (+26,3 % sur un an). Les salles de téléprésence devraient en pâtir et poursuivre leur chute amorcée l'année passée à 78,8 millions d'euros (-16,5 %).

Crédit photo : Jason X Pacheco - Shutterstock.com

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