Qualcomm et Broadcomm à la conquête des smartphones Chinois
Bientôt des puces Snapdragon de Qualcomm dans les smartphones d'entrée de gamme ? C'est en tout cas l'ambition du designer de puces américain qui cherche ainsi à conquérir le marché chinois. « Nous voulons continuer à amener notre technologie vers le marché de masse », a déclaré Rob Chandhok, vice-président de Qualcomm, à l'occasion du Computex de Tapeï, à Taïwan, rapporte Reuters.
La démarche vise à alimenter les téléphones Android commercialisés autour des 1000 yuans (125 euros environ) comme les C8650 de Huawei, U880 de ZTE ou Lephone A65 de Lenovo, largement subventionnés par les opérateurs locaux.
Le fondeur des Snapdragon et son compatriote Broadcom devront affronter les concurrents locaux que sont les groupes Taïwanais Mediatek et MStar Semiconductor ainsi que le chinois Spreadtrum Communications. Pour y parvenir, ils ont annoncé qu'ils étaient prêts à compenser la baisse de leurs marges en jouant sur les volumes.
Un potentiel énorme
Le marché est en effet très prometteur et en pleine expansion. Selon IDC, les modèles d'entrée de gamme occupent désormais 21 % du marché des smartphones contre 12 % un an auparavant. Et sur les 1,02 milliard de Chinois équipés d'un téléphone, l'Internet mobile (réseaux 3G) représente à peine plus de 10 %.
Le potentiel est donc énorme et nombre d'entreprises aux activités périphériques de l'industrie des télécoms comptent bien y prendre part. Haier Electronics et Alibaba Cloud Computing ont ainsi lancé un smartphone à 999 yuans ces derniers jours, toujours selon Reuters. Le moteur de recherche Baidu a également l'intention de lancer son propre smartphone, en partenariat avec les fabricants Foxconn, Sichuan Changhong Electric et l'opérateur China Unicom.
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