Navigateurs web : en dehors des standards point de salut sur le PC
Il y a encore quelques années, les webmasters et créateurs d'applications web optimisaient leurs solutions pour chacun des navigateurs web du marché. Voir pour un seul.
Nombre d'applications web d'entreprise ne sont ainsi aujourd'hui fonctionnelles que sous Internet Explorer. Un effort de modernisation devra donc être consenti. Effort qui se traduira par l'adoption des standards du web, tant côté JavaScript que concernant l'HTML5.
Sur les machines desktops, nous avons mis face à face Google Chrome 59.0.3071.115, Microsoft Edge 40.15063.0.0, Mozilla Firefox 54.0.1 64 bits et Microsoft Internet Explorer 11.483.15063.0. Le tout sur un PC en Core i5 pourvu de la dernière version en date de Windows 10.
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HTML5 : Chrome, Edge et Firefox bons pour le service
Au test de compatibilité HTML5, la plupart de nos concurrents s'en sortent avec les honneurs. Google Chrome caracole en tête avec un score de 93 %. Il est à noter toutefois que les développeurs de cette solution tendent à implémenter les fonctionnalités du HTML5 le plus rapidement possible. mais pas toujours de la meilleure façon. Les mauvaises surprises ne sont ainsi pas rares.
Edge, le navigateur web de nouvelle génération de Microsoft, dépasse maintenant Firefox, avec un score de 84 %. Et une implémentation très soignée des différentes spécifications du HTML5, appuyée par de nombreux tests. Microsoft en a fait sa marque de fabrique au cours des dernières années. De quoi faire oublier les errements d'Internet Explorer ?
Mozilla Firefox marque le pas face à la concurrence. Il fait « au mieux », mais affiche un retard certain au score face à Chrome et à la qualité face à Edge. Enfin, Internet Explorer signe un petit score. Chose normale pour un butineur d'ancienne génération qui n'est plus appelé à évoluer.
ECMAScript : la prudence s'impose. pour l'avenir
Au test de compatibilité ECMAScript 5 (que l'on appelle aussi le JavaScript), tous les navigateurs web de notre sélection affichent un score compris entre 98 % et 100 %. Autant dire, pas de souci de ce côté.
Ni pour la compatibilité ECMAScript 6, où Chrome, Edge et Firefox naviguent entre 96 % et 97 %. À noter toutefois, le score de 11 % décroché par Internet Explorer au test ECMAScript 6. Une solution que Microsoft ne supporte visiblement plus.
Les webmasters devront donc être très attentifs à leurs prochaines productions mettant en oeuvre du code JavaScript maison. Ou alors ils devront écarter Internet Explorer de leur sélection de navigateurs web supportés.
Un problème qui n'en sera toutefois pas un dans la majorité des cas, les webmasters tendant de plus en plus souvent à s'appuyer sur des frameworks JavaScript prêts à l'emploi, qui savent contourner les faiblesses d'IE. Les développeurs restent également peu nombreux à mettre en oeuvre les nouveautés de l'ECMAScript.
Dans notre prochain volet, nous traiterons du respect des standards par les navigateurs web mobiles.
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