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Dotdot, le langage Zigbee qui rapproche les objets connectés

La Zigbee Alliance invite les développeurs à adopter sa couche applicative dotdot pour unifier l'Internet des objets.

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Dotdot, le langage Zigbee qui rapproche les objets connectés

Faire se parler entre eux tous les objets connectés est un rêve que les industriels ne cessent de promettre mais qui tarde à se concrétiser aujourd'hui tant les couches applicatives se différencient les unes des autres, y compris sur les mêmes technologies réseau. Un problème partiellement résolu à travers l'usage du Cloud au sein duquel sont installés des «?traducteurs?» pour assurer l'interopérabilité entre différentes classes d'applications des objets connectés. Une solution qui implique néanmoins la maintenance de l'ensemble des interfaces des constructeurs par les développeurs et fournisseurs de plates-formes, ainsi que la connexion des objets au réseau mondial. Ce qui n'est pas toujours nécessaire ni souhaitable, ne serait-ce qu'en regard des risques de sécurité induits.

C'est dans l'intention de voir se réaliser l'interopérabilité universelle sans passer par le Cloud que, dans un élan de vouloir unifier l'Internet des objets (IoT), la Zigbee Alliance annonce dotdot à l'occasion du CES 2017 de Las Vegas. Présenté comme « le langage universel pour l'IoT », dotdot promet de permettre à n'importe quel objet de fonctionner avec n'importe quel autre depuis n'importe quel réseau, indique l'Alliance dédiée aux objets embarquant la norme de communication IEEE 802.15.4. Sur le papier, dotdot propose donc une couche applicative commune pour relier les objets connectés Zigbee comme IP ou d'autres protocoles (Wifi, Bluetooth.) entre eux, qu'ils soient résidentiels ou installés entre les murs des entreprises.

100 millions d'objets zigbee

Un langage commun que les développeurs doivent néanmoins adopter pour faire communiquer le toaster avec la machine à café, l'ampoule électrique avec les volets de la maison ou un capteur de température avec un système de refroidissement ou chauffage, etc. Pour les encourager, dotdot sera proposé de manière ouverte. Et la Zigbee Alliance met en avant ses plus de 400 membres qui peuvent désormais rendre interopérables leurs solutions connectées. « Dotdot ouvre le prochain chapitre de l'engagement continu de la Zigbee Alliance à créer et à développer des standards ouverts pour les réseaux intelligents dans nos foyers, nos entreprises et nos villes, souligne Tobin Richardson, dirigeant de l'alliance. En reconnaissant la valeur de la couche applicative qui a été le langage de base des dispositifs zigbee depuis plus d'une décennie, les leaders du marché au sein de l'alliance se sont réunis pour la transformer en un langage universel pour l'IoT. »

[Lire aussi notre dossier : La stratégie IoT des grands acteurs IT]

Pour l'heure, les spécifications de dotdot ne sont pas encore publiques. Pour en profiter de manière optimale quand elles le seront, l'Alliance invite les développeurs à d'ores et déjà adopter la couche applicative maison (zigbee 3.0 aujourd'hui). Une offre développée depuis 2007. Plus de 100 millions d'appareils distribués dans le monde la supportent aujourd'hui. L'organisation s'est notamment rapprochée de Thread Group, une autre initiative visant à simplifier l'interopérabilité des objets résidentiels sur réseau IP, pour accélérer l'interopérabilité des appareils connectés. MMB Networks, OSRAM, Nortek, NXP, P&G, Resolution Products, Schneider Electric, Silicon Labs, Somfy ou ZEN Thermostat devraient faire les premières démonstrations de communication entre objets connectés à l'occasion du CES. Les premiers produits certifiés dotdot sont attendus avant la fin de l'année.

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Crédit Photo : Andrea Danti-Shutterstock

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